Quand il était petit, Tetsu rêvait de devenir un chasseur, mais la réalité l’a bien vite rattrapé. Arrivé à l’adolescence, il est contraint de prendre un travail chez un marchand de nouilles afin d’aider l’orphelinat où il a grandi. Personne ne sait qui étaient ses parents, mais Tetsu s’est attaché au personnel de l’orphelinat qu’il tente de soutenir par tous les moyens.
Dans ce monde, les chasseurs sont des héros. Toujours accompagnés de leur fidèle compagnon (des chiens sous forme humanoïde), ils traquent ceux qui leur sont donnés pour cible par contrat. Le plus célèbre d’entre eux, Big One Kurogane, était le héros de toute la nation, mais sa mort, survenue un an auparavant, a laissé une place vacante au panthéon des héros. Tous les chasseurs rêvent de devenir comme lui, mais un doute subsiste : où est passé Doberman, son fidèle compagnon ? En effet, le canidé a disparu juste après la mort de son maître et nul ne sait où il se trouve
Quand Tetsu apprend que l’orphelinat va être rasé pour faire place à un complexe immobilier, il décide d’aller voir directement le propriétaire pour parlementer avec lui. Alors que Tetsu arrive devant la porte du propriétaire, Doberman surgit pour lui donner un coup de main. Pourquoi le plus célèbre des limiers s'intéresse-t-il au destin d'un jeune orphelin ?
J’avoue que quand j’ai choisi ce manga, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre (à part qu’il ne faisait que trois tomes et que j’aime les séries courtes). Et ce fut une excellente découverte et une bonne surprise à la lecture. Le personnage de Tetsu est très attachant, et contrairement aux apparences, Doberman se révèle bourré d’humour. D’humour et de principes, qu’il tente d’inculquer à Tetsu, car celui-ci est devenu son nouveau maître.
L’auteur nous montre très vite les liens très forts que Tetsu a avec l’orphelinat où il a grandi, et tous les efforts que fait le jeune homme pour aider autant qu’il peut ceux qui l’ont élevé. Il est altruiste et déteste l’injustice, mais il a tendance à s’emballer un peu trop vite, ce qui lui vaut quelques ennuis. Mais les gros clichés du genre sont largement évités, et nous sommes en présence d’un shônen de bonne qualité, avec une intrigue intéressante même si le genre est très codifié.
J’aime beaucoup le trait de Tsutomu Ohno, qui arrive à rendre crédible à la fois le côté canin des limiers, mais aussi le côté plus humain qui leur a été donné. C’est une très bonne chose, car les émotions de ces personnages sont bien retranscrites (anthropomorphisme quand tu nous tiens…) mais sans tomber dans l’exagération.
Un très bon manga donc et j’ai hâte de lire la suite !
