Haneul a toujours vécu au temple Céleste, inclus dans le palais royal de Silla. En fait, elle est la fille de la Grande Prêtresse, même si c'est un secret. Elle-même a décidé de consacrer sa vie au service des dieux, et leur est assez dévouée pour être gratifiée d'une vision alors que la royauté en avait le plus grand besoin. La recommandation stratégique qui en est tirée permet de gagner une bataille importante. Ce n'est toutefois pas pour cela que Haneul va attirer l'attention du prince Mok, l'aîné du roi, le bâtard séduisant et cynique. Entre ces deux personnes que tout oppose, une relation étrange va se tisser.
Le cadre dans lequel se déroule l'histoire - la Corée au Moyen Âge - est intéressant, qu'il s'agisse de l'histoire interne de ce pays divisé en trois parties rivales, ou des relations externes avec la Chine menaçante des Tang. L'intrigue et les personnages ont un petit goût de déjà vu, mais cela ne m'aurait pas empêchée d'apprécier ma lecture, si le roman était mieux écrit.
Malheureusement, les fautes de français incessantes m'ont trop agacée pour me laisser profiter du texte. Honnêtement, je ne comprends pas comment une expression comme "avec sinistre" (chapitre XI) a pu échapper à la relectrice. Quant aux "rumeurs vénériennes", je me suis demandé si lesdites rumeurs se propageaient de façon charnelle, ou s'il s'agissait en fait de "rumeurs vénéneuses", ce que j'estime plus probable, étant donné que plus loin "indexation" est utilisé, bizarrement, en lieu et place de "annexion".
De ce fait, malgré l'évidente connaissance qu'a l'autrice de son sujet, et l'évolution probable du personnage principal et de sa relation avec Mok, je ne suis pas arrivée à apprécier ma lecture. Je pense toutefois que pour un lecteur intéressé au premier chef par l'histoire, et surtout s'il est avide de dépaysement, ce roman peut être une bonne indication.