Plusieurs découvertes fortuites se produisent quasiment au même moment au début de cette histoire. Tout d’abord, Sofie Lund découvre, après son emménagement dans la demeure dont elle a hérité de son grand père, un coffre-fort dans le sous-sol de la maison. Mais la clé demeure introuvable.
Ailleurs, dans une vieille grange abandonnée, un taxi est retrouvé, camouflé sous une bâche, mais son chauffeur, porté disparu depuis six mois, demeure aux abonnés absents. Cela relance l’enquête de l’inspecteur Wisting qui piétinait, mais sans beaucoup de succès au début.
Sofie, quant à elle, aidée de sa voisine Line, fille de Wisting, se laisse convaincre de faire ouvrir le coffre-fort par un serrurier. Son contenu est à l’image de son ancien propriétaire : inquiétant et mystérieux.
L’inspecteur Wisting, aidé de toute son équipe, se lance donc une nouvelle fois à la recherche du chauffeur de taxi, qui se révèle être mêlé à une affaire datant de plusieurs mois auparavant.
Première incursion pour moi dans le polar venu du froid, et j’avoue que je suis assez mitigée. L’histoire se laisse tout à fait lire sans aucun problème, mais je l’ai trouvée d’une lenteur extrême. Pas dans les faits, puisque l’enquête est résolue en quelques semaines, mais dans son déroulé et sa narration. Mais peut être est-ce dû au fait que je lis plus souvent des thrillers que des policiers, les ambiances et la narration étant sensiblement différentes pour les deux styles.
Par contre, je reconnais à l’auteur un certain talent pour poser une atmosphère, comme celle de la maison de Sofie, qui semble un peu inquiétante au début, puis devient de plus en plus pimpante au fur et à mesure que la jeune femme l’aménage.
J’ai beaucoup aimé la fin du roman, même si j’ai eu l’impression d’avoir peiné à le lire, alors que le style est facile à appréhender, et que tout est clairement expliqué. En outre, l’auteur étant un ancien officier de police, l’enquête, avec ses rebondissements, et son côté légal, sont bien rendus et j’ai trouvé cette incursion dans le système judiciaire norvégien très intéressante.
Je pense donc que c’est un polar tout à fait honnête pour l’été, à lire à l’ombre d’un parasol, avec une boisson fraîche à portée de main.