En 2020, Virgil Slane s’est sacrifié pour sauver l’humanité d’êtres maléfiques se nourrissant des défauts de l’humanité, des démons. Son combat spectaculaire a également permis l’émergence d’un nouvel ordre mondial chargé de protéger l’humanité. Quatre ans plus tard, son fils Raheem, dix-huit ans, est un adolescent en pleine révolte. Il ne pardonne pas à son père de l’avoir abandonné, ne va plus en cours, a arrêté la boxe pour laquelle il était très doué et se comporte de manière si bornée que sa mère envisage de le flanquer dehors.
Alors que l’Académie créée par Clara Queen, fidèle acolyte de Virgil, est sur le point d’ouvrir ses portes, Raheem est attaqué par surprise et échappe de peu à la mort. Cette attaque va être le déclic dont il avait besoin pour reprendre sa vie en main et suivre les traces de son père.
Ce premier tome de la série Universal Legacy nous emmène à la découverte de la formation des nouveaux super-héros de l’humanité, Raheem et les autres sélectionnés par l’Académie, alors que les démons sont toujours bien présents dans le monde et trament de nouvelles atrocités. On les suit donc lors de leurs entraînements, confrontés à du « travail de terrain » comme des exorcismes ou des combats contre des démons. À travers un autre jeune personnage, Tanya, on en apprend également plus sur les machinations des démons.
Les personnages, adolescents ou plus âgés, sont souvent à fleur de peau, prompts à défendre leur honneur, à se battre et à la répartie facile. Des flash-backs et des dialogues nous en apprennent plus sur leur passé et, notamment, sur ce qui s’est passé avant le fameux combat de 2020.
Les propos des personnages sont rapportés sous forme parlée, plein d’abréviations, ce qui confère une touche d’authenticité au récit lorsqu’il s’agit des échanges en pleines scènes de combat par exemple. D’ailleurs, les joutes verbales sont presque aussi nombreuses que les scènes de combat à proprement parler.
Ce n’est pas un style d’écriture auquel je suis habituée et j’aurais sans doute souhaité plus de différences de niveau de langue entre les personnages et un peu plus de descriptions. Certains passages, résumés en une phrase ou deux, auraient en outre gagné à être un peu plus développés, quitte à raccourcir certains dialogues. J’ai aussi noté quelques coquilles et fautes de typo, plus difficiles à éviter en autoédition sauf en passant par un correcteur. Quelques tirets cadratins manquants dans les dialogues peuvent nuire à la compréhension mais dans l'ensemble, cela ne gênera pas à la lecture d'un lecteur moins tatillon.
Avec son académie de super-héros férus d’arts martiaux, ses espions ninjas, ses exorcismes, ses tueuses et ses démons, ses portes des enfers et ses complots, l’Union Mondiale rassemble de nombreuses composantes de la pop culture à même de plaire à un public fan d’action et de surnaturel.
