Tsubaki déprime car Ibuki lui a dit qu’ils ne vont pas ensemble. La jeune fille ne veut toutefois pas perdre celui qu’elle aime, et elle accepte de s’effacer un peu, mais de ne pas trop s’éloigner de lui, car elle refuse de renoncer à son amour pour lui.
Ibuki se rend compte qu’il apprécie beaucoup la jeune fille, mais ses attentions envers lui réveillent des souvenirs du collège, quand une jeune fille semblait s’intéresser à lui et qu’il a cru être tombé amoureux d’elle.
Ibuki demande alors à Tsubaki de rester auprès de lui, même s’il lui dit ne pas être amoureux d’elle. En effet, la jeune fille lui fait du bien et il aime l’avoir auprès de lui, pour discuter ou partager des moments ensemble. Cela perturbe un peu la jeune fille, mais elle accepte avec joie, espérant qu’il développera des sentiments amoureux envers elle par la suite.
Dans ce second tome on se rend bien compte que le jeune homme est perdu dans des sentiments contradictoires. Il commence par repousser la jeune fille, puis lui demande de rester auprès de lui, tout en lui disant qu’il n’est pas amoureux d’elle.
On retrouve bien là les tourments de l’adolescence, les premiers émois, et je trouve qu’ils sont exacerbés par les handicaps des deux protagonistes. La surdité d’Ibuki lui sert un peu de protection contre les autres, tandis que les problèmes physiques de cœur de Tsubaki ne sont que peu évoqués, l’attention étant plus tournée vers le côté émotion pour la jeune fille.
Une histoire d’amours adolescentes un peu convenue donc, mais très agréable à lire car Tsubaki demeure persuadée qu’Ibuki se déclarera un jour, et que s’il ne le fait pas, elle aura quand même son amitié, ce qui pourrait lui suffire. Ce sont des sentiments souvent éprouvés par les adolescents, et l’autrice arrive à les rendre d’une façon douce-amère, ce qui donne un certain charme à ce manga.