C'est la panique, à la réception du mariage organisé par Ange Giacopini, une des têtes de la French Rivera. Vadim n'a pas pu descendre les trois têtes de la Trinité, et une balle perdue a semé la panique. Le vieux Polonais se retrouve dans la foule, et le commissaire Dalmasso le remarque, une fois de plus. Vadim et Mayo sont récupérés par le vieux Giacopini, qui ne se doute absolument pas des intentions réelles de Vadim...
De son côté, le Belge, Bart Van Coppens, tend un piège savamment orchestré pour s'assurer durablement les services de Vadim. L'ancien légionnaire doit se rendre, avec Mayo, à une agence de voyages. L'endroit est truffé de caméras, et alors que Vadim s'en approche, un homme est défenestré et fait une chute du quatrième étage... Il s'agit de l'homme qui a arnaqué Vadim et une dizaine d'autres petits vieux, et dont Vadim aurait parfaitement eu l'intention de se venger. C'est le Belge qui est en possession des vidéos qui prouvent la présence de Vadim...
Alors, Vadim, l'ancien légionnaire, va passer à l'action : il va commencer par le magnat de l'immobilier, Manzor. Ce dernier baigne dans un trafic de drogue, et il se sert de l'innocence de Sasha, le petit fils de Vadim, pour transporter de la drogue. Manzor sera ainsi le premier, et sa fin sera bien peu enviable...
Et alors que Vadim se rend compte que le commissaire Dalmasso a les pieds et les poings liés par la Trinité, voilà qu'il va enchaîner avec le second membre de la Trinité, le plus sadique, qui connaîtra lui aussi une fin à la hauteur de ses jeux...
Gihef et Morgann Tanco jouent avec les nerfs de leurs lecteurs, avec se second tome de Monsieur Vadim, qui paraît toujours chez Grand Angle. C'est avec plaisir que l'on retrouve ce vieux anti-héros, vieil homme polonais et ancien légionnaire, qu'est Vadim. L'homme garde son charisme intact, et il est toujours le personnage parfaitement attachant qu'on avait pu découvrir dans le premier tome.
Si les dessins sont toujours aussi maîtrisés dans ce second tome, avec des mouvements qui accompagnent parfaitement les nombreuses scènes d'action, on ne peut pas en dire autant du scénario, qui manipule un peu trop des ficelles trop souvent croisées pour faire évoluer l'intrigue : certes, le sac de nœuds est bien présent, mais on n'y croit pas trop, notamment avec toutes ces concordances et coïncidences, bien trop nombreuses pour laisser Vadim continuer tranquillement son bonhomme de chemin.
Il reste que ce diptyque reste une lecture agréable et appréciable. Un bon moment d'action et de détente, à défaut d'un scénario véritablement marquant.
