Malgré la guerre qui se prépare, Smith a repris la route pour retourner rencontrer tous ceux qu'il a rencontrés précédemment dans son long périple. L'explorateur anglais souhaite en effet pouvoir les prendre en photo pour conserver une trace, ainsi que les présenter à sa fiancée Talas.
Alors que le petit groupe attend le passeur pour traverser une rivière, Smith se promène. Ses réflexions sont simples : alors qu'en Angleterre il s'ennuyait, ici tout a l'attrait de l'inconnu et même les menus épisodes du quotidien le rendent heureux.
Bien plus loin, d'autres sont également inoccupés et passent leur temps comme ils peuvent. Amir garde la maison en chantonnant. Pariya ne trouve pas la motivation pour préparer son trousseau. Azhar admire son troupeau de chevaux. Les jumelles Layla et Leyli rêvent de ce qu'elles feraient si elles faisaient fortune. Anis apprend l'écriture à sa soeur conjointe Shirin...
C'est justement en Perse, auprès de l'époux d'Anis et Shirin, que se présentent bientôt Smith et ses compagnons. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, c'est ainsi que cela se passe ici. C'est pourquoi Talas se retrouve seule avec les deux femmes, à échanger sur leurs cultures si différentes. C'est elle aussi qui va faire les photos de toute la partie de la résidence interdite aux hommes, de quoi passer un excellent moment avec ses nouvelles amies !
Un tome de Bride Stories, c'est toujours un régal à découvrir ! Si les péripéties de celui-ci sont tout en simplicité et en tranquilité, moins instructives ou mouvementées que certains épisodes précédents, elles n'en sont pas moins passionnantes pour autant. Kaoru Mori excelle à retranscrire les émotions des personnages. Comment ne pas être touché, par exemple, par ce pèlerin de retour de Terre Sainte ? C'est "un rêve qui engage une vie entière" et c'est désormais un vieil homme qui revient auprès de sa femme, qui n'a pas pu l'accompagner car le coût d'un tel voyage est horriblement élevé pour les humbles habitants de ce village.
Je me répète à chaque tome, mais les dessins sont une fois encore sublimes. Chaque détail est travaillé avec minutie : les expressions des visages, les vêtements décorés, l'architecture, les animaux... En bonne amoureuse des chats, j'ai notamment apprécié le chapitre où la mangaka croque avec talent le chaton turbulent de Pariya !
C'est une série qui reste au top niveau depuis le début, j'adore !
