C'est toujours dans le Massif Central que Sylvie Baron aime nous faire voyager. Certes, ce n'est pas un voyage de villégiature. Car comme par hasard, une cheffe d'entreprise renommée dans la région a été retrouvée morte, tuée d'une balle de revolver. Hélène Vitarelle était surtout connue pour sa poigne de fer aussi bien dans le monde de l'entreprise que dans son entourage familial.
Les parapluies Vitarelle sont un des derniers fleurons de l'artisanat français. Il faut se battre contre les contrefaçons, les propositions de rachats et les derniers brevets à la mode. Mais les sentiments rattrapent souvent le factuel, ils peuvent désordonner une vie bien construite et sans faux pas. Jacques, le gendre de notre victime, est un Dom Juan et fait tourner les têtes.
C'est donc au milieu de ce beau monde que notre Miss Marple française, Joséfa, va jouer des coudes pour connaître la vérité et ouvrir les yeux à Nina, sa nièce, qui elle aussi n'a pas pu échapper aux griffes du célèbre Jacky, lui laissant deux enfants en bas âge. Nina essaie de tourner la page en enquêtant avec sa tante... De toute façon, Jacques s'est suicidé en prison, il était le principal suspect pour le meurtre de sa belle-mère.
L'écriture de Sylvie Baron m'avait déjà plu lors de la lecture du Cercle des derniers libraires. Une petite enquête dans le centre montagneux de la France est toujours un moment agréable. Il n'y a pas de temps mort, toujours un beau gosse qui traîne dans le coin, une romance à venir et un enquêteur fouineur, charmant et jovial.
Merci à Sylvie Baron de me rappeler des beaux moments de mon enfance dans le Cantal : des descriptions de paysage à vous couper le souffle au milieu des volcans de l'Auvergne, et une couverture chez J'ai Lu qui attire tout de suite l’œil des férues de lecture. Tout pour vous rappeler l'atmosphère d'une bibliothèque, j'achète de suite !
