Nous sommes en 1964, à la veille des JO de Tokyo. La cérémonie d'ouverture, qui attirera les projecteurs de la planète entière, va bientôt démarrer. Et elle pourrait bien être mise à mal par cette immense créature marine qui hante les eaux environnantes. La même créature qui a décimé le village et la famille d'Asa Asadora, il y a quelques années.
Mais la jeune fille est sur le point de pouvoir arrêter la monstrueuse créature. Elle est à bord d'un petit avion, équipé de deux roquettes, et elle est accompagnée de Keiichi Nakaido, ancien assisant du professeur Yogodawa, décédé depuis quelques années. Yogodawa a laissé tout un tas de recherches, et Nakaido a entre les mains un document montrant le point faible du monstre en question.
Pendant qu'Asa et Nakaido sont en train d'essayer d'arrêter la créature marine, c'est la jeune Yone que l'on retrouve, dans les locaux d'une boîte de spectacle appelée Dream Ace Project. Mais la jeune femme est entre les mains d'un individu assez louche, qui n'hésite pas à lui faire passer une robe bien trop courte pour elle. Yone a ainsi ses formes bien en évidence, et l'homme tombe immédiatement sous le charme...
Et puis, c'est Kasuga que l'on retrouve : le pilote émérite n'a pas pu monter dans le même avion qu'Asa, à cause d'un accident de voiture qu'il a eu... Il est maintenant au chevet de l'homme qu'il a renversé. Ce dernier s'en sortira, mais il faut désormais se rendre chez sa mère, seule et infirme, afin de lui apporter son repas... Kasuga ne pourra prendre part au combat que bien plus tard...
C'est à des scènes bien différentes que l'on assiste dans ce cinquième tome de Asadora!, une série de Naoki Urasawa, qui paraît en France chez Kana. L'auteur de Monster, 20th Century Boys, ou encore Yawara! s'amuse avec ses personnages, faisant monter la tension d'un côté avec Asadora et son combat contre une immense créature marine, et de l'autre côté avec Yone, aux prises avec un homme qui a tout d'un pervers, dans un quartier peu recommandable...
Les dessins de Naoki Urasawa contiennent toujours leur identité propre dans ce tome, chose qui est plutôt rare. Les personnages sont ici toujours aussi attachants et crédibles, et le tome se dévore une nouvelle fois en une seule traite, comme c'est le cas pour la quasi-totalité de la production de Naoki Urasawa.
Ce Asadora! est un tome réussi, digne successeur des précédents, et tout fan de Naoki Urasawa peut y aller. Les yeux fermés.