Lors d’une attaque de cônes alors qu’ils exploraient la bibliothèque royale, Bulb n’a pas hésité à se sacrifier pour protéger Shii tandis que Teefer l’emmenait en sécurité. Teefer est un golem spécialisé dans la communication et, comme tous les autres golems, il cherche un maître humain à servir. Cela fait plus de quatre cents ans qu’il n’y a plus d’humain à servir, et les golems sont toujours dans l’attente.
Shii exige de Teefer de pouvoir sauver Bulb et Mui-Mui, qui ont été gravement endommagés. Le golem ne peut refuser l’ordre que lui donne la petite fille et commence alors pour le petit groupe une périlleuse descente dans les étages inférieurs de la ville, là où se trouve le seul golem capable de remettre en état Bulb et Mui-Mui.
Pendant que Bulb se fait remettre en état par Moody, un autre golem déviant, Shii fait la connaissance d’un autre golem de communication qui lui explique que les golems ne sont pas censés pouvoir se désactiver seuls.
Un second tome dans la lignée du premier. Esthétiquement beau, avec une couverture recherchée, et une histoire qui nous fait réfléchir. Une enfant sans passé puisque Shii a perdu la mémoire et qui est la seule humaine parmi ce qui peut être considéré comme un peuple : des golems de toutes sortes.
J’aime beaucoup l’ambiance générale du manga ainsi que les relations qui se sont tissées entre les golems et Shii. Le scénario nous fait aussi réfléchir sur la relation robots-humains. Les golems existent grâce aux humains, mais certains humains étaient incapables de se passer d’eux, même pour les tâches les plus courantes. Et seuls les golems ont survécu à un événement mystérieux.
A la fin de ce tome, on ne sait toujours pas pourquoi Shii semble être la seule humaine vivante à ce moment précis. L’histoire avance lentement, mais l’autrice pose des briques les unes après les autres, et j’espère que la découverte du « pourquoi » sera aussi intéressante que le développement des relations entre Shii, Bulb et Mui-Mui.