Dans une Pologne médiévale et steampunk, les détenteurs d’armures d’acier et de vapeur se battent lors de tournois pour obtenir le titre de roi chevalier, Knight King.
Lucja est une des concurrentes et, bien qu’elle soit au tout début de sa carrière de combattante, fait déjà parler d’elle. Elle est l’une des très rares, sinon l’unique, femme à se battre de la sorte. Son armure, composée de deux bras d’acier surpuissants qui remplacent les siens, a un style archaïque énigmatique. Cette armure signifie aussi qu’elle se bat avec ses poings, sans autre arme, et adopte donc un style de combat impressionnant.
Toutefois, ses poings sont endommagés lors d’un affrontement. Lucja et Wojciech, son mentor, vont devoir convaincre Lucy, une orfèvre de renom, de bien vouloir travailler pour eux. Mais rien n’est joué et les particularités de Lucja suscitent la convoitise de certains.
Ce premier tome de Lucja nous fait découvrir l’univers de la série, entre tournois guerriers, armures de vapeur et d’acier mi-technologiques mi-alchimiques. Les combats y occupent une place importante et sont rendus impressionnants par l’usage des armures vapeur. Cependant, ils sont loin de remplir l’intégralité des pages de ce volume. Une part importante du récit est consacrée au versant technique des armures, à leur histoire, à leur mode de fabrication et à la manière dont elles ont évolué au fil du temps. Et ce sont peut-être les passages que j’ai préférés. Les illustrations des armures sont particulièrement soignées. D'ailleurs, on en retrouve sur la couverture, dissimulées sous le rabat.
Lucja est une jeune fille attachante et vulnérable malgré ses talents de guerrière. On sent d’ores et déjà qu’on va prendre plaisir à suivre ces deux aspects du personnage : son évolution psychologique comme son évolution dans les tournois. L’orfèvre, Lucy, est d’un tempérament bien différent, passionné par son art tandis que Wojciech est réservé et protecteur.
Je recommande ce manga aux fans d’univers médiéval mystérieux, steampunk et de combats épiques.
