Démétrios a été désigné pour être l’athlète et le peintre de Tritonia. C’est le patriarche du village qui lui annonce cela, et même si le jeune homme n’y croit pas, celui-ci est forcé de peindre ce que son maître lui demande : des athlètes sur des vases.
Il se réfugie à nouveau dans son vase géant, et une nouvelle fois un éclair le frappe alors qu’il demande conseil aux dieux, et il se retrouve à nouveau au Japon, en 1964, chez maître Iwaya. Alors qu’il entre dans la pièce à vivre, son œil est attiré par un manga qui traine sur la table basse. C’est une révélation pour le jeune homme, il est subjugué par cet art pictural qu’il ne connait pas.
C’est alors qu’il fait connaissance de Michiko, la voisine du professeur Iwaya, qui rêve de faire paraître ses propres histoires. Pour l’instant, elle est seulement apprentie chez un mangaka. Démétrios trouve que les mangas sont magnifiques pour raconter des histoires, tandis que le vieil homme s’agite et s’énerve en disant que ces histoires ne font pas travailler l’imagination.
Grâce à Michiko, Démétrios fait la connaissance de maître Tezuka, le plus célèbre des mangaka de cette époque, qui lui enseigne ce qu’est, pour lui, l’art du manga. Quand Démétrios retourne à Tritonia, il peint à nouveau des histoires sur les jarres, mais le patriarche le punit de ne pas suivre ses ordres. Il a quatre ans pour s’entraîner et courir, afin de devenir le champion olympique qu’il est destiné à être.
Dans ce second tome, on retrouve Démétrios qui tente encore de conjuguer la course et la peinture. Cette fois-ci, j’ai trouvé dommage la facilité scénaristique du coup de tonnerre qui arrive au moment opportun, et il y a eu quelques incohérences de trame temporelle qui, si elles n’étaient pas vraiment importantes, m’ont un peu gênée dans ma lecture.
J’ai tout de même retrouvé Démétrios avec plaisir, et j’ai apprécié le débat manga / littérature qui a lieu entre Iwaya et Tezuka.
A noter une qualité très moyenne de la colle au niveau du dos de la reliure. La couverture m’est restée dans les mains après une seule lecture. C’est dommage pour un manga de ce prix-là.