Lionel Davoust est un auteur professionnel, qui depuis 2001 a écrit une dizaine de romans et qui a obtenu plusieurs prix dans le domaine de l’imaginaire. Il nous livre ici ses techniques d’écrivain qu’il avoue lui-même ne pas avoir inventées. Il pioche donc chez plusieurs auteurs les techniques qui fonctionnent pour lui et nous les livre au fur et à mesure des chapitres.
Il reconnaît lui-même qu’il est plus facile d’écrire ce livre car il sait déjà ce qu’il doit écrire, et que ce n’est pas un exercice d’imagination pure, mais aussi que les enjeux sont différents de ceux d’un roman.
L’une des premières phrases qu’il écrit est « personne ne s’attend à prendre une guitare et à se transformer d’un coup en Django Reinhardt ; personne ne devient Rembrandt la première fois qu’il prend un crayon. » Et cette phrase résume tout le processus d’écriture : il faut travailler. Car il part d’un constat, c’est qu’en France la plupart des gens ne conçoivent pas que devenir écrivain ça s’apprend et que ce n’est pas inné. C’est pourquoi il nous livre quelques-unes de ses techniques qui, avec du travail, peuvent aider à écrire un roman jusqu’au bout.
Car le souci de bien des apprentis écrivains est de ne jamais terminer un roman, ou bien d’en commencer plusieurs, sans jamais en terminer aucun.
Parmi les techniques qu’il recommande dans ce livre, il nous parle du « show don’t tell » (montre-moi, ne le dis pas) tiré d’une citation d’Anton Tchekhov « Ne me dites pas que la lune brille ; montrez-moi le reflet de la lumière sur un éclat de verre. », mais aussi, du même auteur « Il ne faut jamais placer un fusil chargé sur scène s’il ne va pas être utilisé. C’est mal de faire des promesses que l’on n’a pas l’intention de tenir. »
C’est un livre court (165 pages) mais très utile pour les apprentis écrivains. L’auteur nous donne quelques clés importantes pour débloquer le processus d’écriture, et il cite énormément de sources différentes pour donner des exemples (de Elizabeth Georges à Stephen King en passant par Lao Tseu), ce qui peut donner d’autres pistes de lecture et de développement.
C’est donc un ouvrage à lire pour ceux qui aimeraient écrire et qui ont envie de se lancer dans le long chemin de la création.
Dans la version numérique du livre il y a un souci de lien dans le chapitre Volonté de l’auteur, volonté de l’histoire au niveau de : Jean-Eudes a sauvé Ultrogothe des barbouzes de la width="100%" xmlns:xlink=http://www.w3.org/1999/xlink