Ran et Akira sont sur le point d’avoir leurs premières relations sexuelles quand le père de Ran arrive à l’improviste. Furieux, il interdit aux jeunes gens de se fréquenter. Comme si cela ne suffisait pas, Ran croise par hasard Mochizuki, un garçon qui la harcelait dans son ancien collège.
D’habitude, la lecture de Jardin Secret m’offre une parenthèse (fleurie) de douceur et de fraîcheur. Ce tome-ci n’a cependant rien de léger. S’il est important d’instiller des moments de tension pour entretenir le rythme et l’intérêt d’un récit, je n’ai pas été conquise par certaines des péripéties montrées ici.
La première partie du tome est très dérangeante à lire. Il existe sans doute un fort décalage culturel entre le Japon et la France sur ce qu’il est approprié ou non de faire en tant que parents… En l’état, le père de Ran se comporte en amant jaloux et possessif. Cela m’a dégoûtée de ma lecture à tel point que j’ai dû me forcer à la poursuivre. La résolution du conflit est en outre très rétrograde. En bref, j’espère ne pas recroiser le père de Ran dans les pages de cette série avant quelques temps.
Heureusement, la deuxième partie de ce volume, avec Mochizuki, est intrigante. On ne comprend pas au juste la nature des relations qui unissaient le jeune homme à Ran et on a hâte d'en apprendre plus et donc de continuer la série.
Certains points forts de la série sont aussi toujours au rendez-vous, comme des dessins soignés et clairs et des informations botaniques intéressantes.
En résumé, ce neuvième tome de Jardin secret n’est pas le meilleur de la série, mais il est sauvé toutefois par la persistance de la qualité des dessins, et par une seconde partie mystérieuse.
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