Zenmaru mène un combat difficile. Lui qui privilégie la puissance de frappe à la technique est mis en difficulté par la longueur de la bataille. Pendant ce temps, l’adversaire de Ran est à sa recherche et compte bien lui faire payer le fait d’être une femme. Gama rencontre un vieil ami, Naoyoshi, qui lui fait examiner de plus près la proposition de l’école Muhô. Justement, un ancien de l’école Muhô, Shungaku, participe au tournoi et rencontre son adversaire attitré.
Que voilà un tome savamment dosé que ce tome dix ! L’équilibre entre combats et intrigues est parfait.
Les combats sont, comme toujours, spectaculaires, d’autant plus que celui de Zenmaru paraît perdu d’avance. Pour les lecteurs de la série principale, Gamaran, l’identité de Shungaku ne doit pas faire l’ombre d’un doute. Pour ceux, qui comme moi, ne le connaissaient pas, le combat montré dans ce tome offre une très bonne entrée en matière. On découvre la terrible puissance et le style de combat de ce guerrier tout en en apprenant plus sur sa psychologie ou son passé, à travers les pensées qui l’habitent lors de la bataille.
Côté intrigues, celle autour de l’école Muhô devrait naturellement intéresser ceux de la série principale. Cependant, les néophytes sont loin d’être perdus. Le personnage de Gama gagne en profondeur, à mesure qu’il est soumis à des dilemmes plus difficiles à l’égard de son futur, de son opposition à son père ou encore de sa loyauté à ses amis. Et bien sûr, cette intrigue est loin d’être la seule en cours car les opposants du sire Tadai comptent toujours sur la tenue du tournoi pour l’abattre.
En conclusion, ce tome dix est un incontournable pour les amateurs de la série, qui devient de plus en plus captivante par ses multiples complots comme par l’enjeu de ses combats.
