Après une nouvelle visite auprès d'Igor et Andrea dans le monde de Pandorient, il est temps pour Nola de rentrer retrouver son papa. Mais ce ne sera pas le cas, puisque la clef qui ouvre la porte entre les deux mondes est tombée dans sa chambre au pied de son lit. Comment l'atteindre et la remettre ? C'est la catastrophe, et Nola s'inquiète.
Encore une fois, Nola peut compter sur ses deux amis. Il faut absolument faire remonter cette clé vers la serrure de la boîte à musique en s'aidant d'une poudre de lévitation. Anton a la solution : une véritable recette avec des ingrédients plus que bizarres dont des plumes d'aigle douce. Zut ! Le vieux et gentil sorcier n'en a pas assez, il faut aller chez l'herboriste. Mais les choses se compliquent quand, devant la boutique, des manifestants râlent contre ceux qui s'en prennent aux animaux ! Ce que l'on peut comprendre. Pourquoi tuer des oiseaux pour juste obtenir quelques plumes ?
Même si c'est une petite aventure entre deux, je reste encore fan, car cet aparté est intéressant et Gije et Carbone collent encore une fois à l'actualité en défendant nos amis les bêtes. Carbone dans son scénario a pitié de beaux oiseaux dont l'homme a besoin pour créer une poudre de lévitation. Quel gâchis ! Pourquoi ne pas appréhender l'animal et faire en sorte qu'il n'en souffre pas, car il n'y a pas le choix : Nola doit retrouver son papa dans l'Hexomonde.
Gijé nous fait rêver car les couleurs sont toujours extraordinaires. Ma fille a adoré ce tome car on est plus dans un épisode quotidien qui nous ressemble plus. Et puis on espère que tout va s'arranger encore une fois pour Nola, toujours aussi naturelle et perspicace. Certes, l'histoire centrale n'avance pas, difficile d'apprendre plus sur la maman de Nola dans ce cinquième tome, c'est un peu regrettable mais cet album est tout de même captivant et Nola toujours aussi attachante.
