Margot vient d'intégrer l'Institut Fonteev, une prestigieuse école de danse à Paris. Malgré les assurances de la directrice madame Sieffert, qui croit en elle, la jeune fille s'inquiète de ne pas être à la hauteur, persuadée que les autres danseuses de son groupe sont bien plus douées.
Rudy lui n'arpente l'Institut qu'à contrecœur : il est le petit-fils de la directrice, le fils d'une célèbre danseuse mystérieusement disparue... et il déteste la danse et ceux qui la pratiquent. Son occupation favorite consiste à jouer de mauvais tours aux élèves de l'école.
Alors que Rudy chahute Margot, les deux enfants abiment une précieuse boite à musique, qui appartenaient à la mère de Rudy. Avertis de ne pas s'en servir, les deux enfants s'empressent de désobéir... et se retrouvent transportés en 1880 à l'Opéra Garnier ! Comment revenir à leur propre époque ?
Les voyageurs de la danse est une série qui mêle danse et voyage dans le temps dans une aventure effrénée. Le rythme est rapide, les rebondissements s'enchaînant sans temps mort. On a juste le temps de faire la connaissance de Margot, une fille de douze ans qui rêve de danse mais manque de confiance en elle, et de Rudy, un chenapan qui comble sa solitude comme il peut, avant qu'ils soient emportés dans un autre temps.
Chaque tome de la série s'intéresse à une période et un endroit spécifiques, liés à la danse. Celui-ci nous fait découvrir l'Opéra de Paris au XIXe siècle, alors qu'un homme vient régulièrement y chercher l'inspiration : il s'agit du peintre Edgar Degas, qui deviendra célèbre comme le "peintre des danseuses", car il aimait les représenter au quotidien, et pas seulement sur la scène.
Le texte d'Elisa Villebrun est illustré de quelques dessins de Marine Gosselin, modernes et joliment colorés, qui le complètent très bien.
C'est une chouette lecture pour les enfants à partir de huit ans.
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