L’heure du choix est arrivée pour Gama : doit-il rejoindre l’école Muhô, fondée par son père qu’il déteste pour avoir assassiné tous ses amis, et reprendre la lutte contre le Shogunat ou poursuivre sa propre route ? À moins qu’une troisième route ne soit possible.
Pendant que Gama réfléchit à son futur, Tsuchiryû, un disciple de son père, continue la lutte en éliminant les ennemis de l’école Muhô tandis que les membres du Shogunat convoquent Iori pour connaître sa position dans ce conflit.
Pendant l’absence de Iori, Ran rencontre enfin son adversaire. Pour la jeune femme, le combat est loin d’être gagné.
Voilà un tome riche en rebondissements ! L’humour est peu présent dans ce tome et les enjeux sont de taille : la lutte entre l’école Muhô et le Shogunat passe au premier plan. L’importance de gagner le tournoi pour devenir le guerrier sans égal reste toutefois toujours le leitmotiv de Iori, qui semble presque un peu benêt de n’avoir d’autre position politique que la défense de son propre ego. Ce tome n’est pas vraiment flatteur pour l’intellect de Ran non plus qui souhaite coûte que coûte être une grande sabreuse.
Qu’à cela ne tienne, les combats sont encore une fois hauts en couleurs. Tsuchiryû est un combattant glaçant d’efficacité et de froideur. L’adversaire de Ran est plus terrifiant encore.
Ces combats comme les intrigues politiques offrent l’occasion, sans temps mort, de développer encore plus les relations entre personnages, que ce soit entre Gama et les membres de l’école Muhô ou entre Iori et Ran.
Ce onzième volet est encore une fois un très bon ajout à cette série d’arts martiaux qui sait combiner des scènes de combat efficaces, des intrigues simples mais percutantes et des personnages qui gagnent en profondeur psychologique au fil des tomes.