Momoko est graphiste dans une agence de design spécialisée dans la publicité, les flyers et les affiches, et tout ce qui touche aux pachinkos, qui sont des machines ressemblant à des machines à sous. Les pachinkos font partie des loisirs très populaires, et l’agence où travaille Momoko travaille à plein régime pour satisfaire ses clients.
C’est le premier job de Momoko et celle-ci découvre très rapidement que travailler dans cette agence, cela signifie ne pas compter ses heures sup’, et parfois être obligée de dormir à l’agence et de prendre sa douche dans une boutique de la rue. La jeune fille rentre parfois chez son petit ami, mais, trop épuisée, elle ne fait que dormir avant de retourner travailler. Et les deux jeunes gens finissent par s’éloigner…
Un peu plus tard, Momoko fait la connaissance de M. Tagaya, un employé de l’immeuble qui découvre une erreur sur un travail qu’elle doit rendre, et il l’aide à plastifier les affiches qu’elle a dû refaire en urgences. Épuisés, ils dorment ensemble à l’agence —en tout bien tout honneur— et Momoko subit les remontrances de son chef, qui avait fait la même chose quelques temps auparavant avec sa petite amie du moment. Elle décide alors qu’elle va démissionner.
Mais c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y parait.
Ce volume est le premier tome d’une courte série (3 tomes seulement), qui se place avant la série First Job New Life! de la même mangaka (et qui est dans la même agence de design). On plonge aussitôt dans le quotidien de Momoko, qui se révèle plutôt monotone étant donné que la jeune fille passe quasiment tout son temps à travailler.
Mais monotone ne veut pas forcément dire ennuyant. En effet, on suit les réflexions de la jeune fille sur son travail, sa relation qui se termine, son idylle naissante avec M. Tagaya et les relations qu’elle entretient avec ses collègues de travail. Au tout début, c’est assez mitigé, mais à la fin du tome Momoko se rend compte que, même si elle travaille beaucoup trop, elle aime l’ambiance de l’agence, ce qui ne l’aide pas à démissionner.
Avec un peu de recul, même si l’ambiance semble sympa, ce travail est plutôt toxique, car il transforme tout ceux qui sont à l’agence. Tous passent plusieurs nuits par semaine à travailler, et peu semblent avoir assez de recul pour se dire que c’est de l’esclavagisme moderne ce qu’ils subissent sans trop broncher.
J’attends donc la suite pour savoir comment tout cela va évoluer. Est-ce que la relation entre Momoko et M. Tagaya va évoluer ? Est-ce que la jeune fille finira par claquer la porte ? J’ai vraiment envie de le savoir, car la jeune fille est très sympathique et touchante.