Pour retrouver Kerian, Hella doit continuer à faire des allers et retours entre sa vie de lycéenne, et ce qui n'est pas autre chose que l'enfer, accessible depuis la maison abandonnée du 21 de la rue Duroc... Dans le monde réel, elle est aidée de Louis et du lieutenant de police Talgom, et ce sont les Hellboyz, des gamins qui se sont retrouvés prisonniers en enfer, qui l'aident à affronter les démons.
Ainsi, Hella est la seule à pouvoir faire des allers et retours entre le monde réel et l'enfer. Elle ne sait pas encore pourquoi, mais elle va très vite l'apprendre... Son destin est étroitement lié à cet endroit sinistre, et Hella parvient maintenant de plus en plus rapidement à vaincre les démons de chacun des cercles. Et chaque victoire lui permet de récupérer un morceau d'une armure, que Fif, le gardien qui la suit, désire très ardemment...
Eh bien voilà : le rideau tombe avec ce second tome de Hella & les Hellboyz, un diptyque qui s'achève, en paraissant chez Drakoo. Si l'action est bien présente dans ce tome, avec des allers et retours pour le moins incessants et bien trop vite expédiés, on ne gardera pas un souvenir impérissable de cette série proposée par Kid Toussaint (au scénario) et Luisa Russo (au dessin).
Comme pour le premier tome, cela va ici bien trop vite, et on a un mal fou à s'attacher à tel ou tel personnage... Les dessins ne sont pas mauvais, même si le tout reste assez inégal, mais le bât blesse vraiment au niveau des dialogues, qui sont franchement sans intérêt. Le manque d'originalité n'aide pas non plus, pour le coup...
Bref, Hella & les Hellboyz est une série dont on pourra se passer, même si elle aurait pu être bien mieux traitée, au vu de l'univers de base.