Elaina marche tranquillement sur un joli sentier en direction du royaume des moulins à vent, quand elle est abordée par Robert, le Prince du royaume des moulins à eau. Celui-ci est à la recherche de sa fiancée, la princesse du royaume des moulins à vent, qui a disparu. Or, il s’avère que la princesse n’est pas amoureuse de lui…
Elaina accepte une mission : elle doit aider Elise, une jeune fille-bête à quitter la ville où elle s’est installée avec sa sœur. Les habitants souhaitent qu’elles s’en aillent et Elaina va les aider. Mais les apparences sont trompeuses et l’histoire d’Elise et Mirina bien plus tragique qu’il n’y paraît.
En pleine tempête, Elaina se réfugie dans une maison où c’est une théière magique qui vient l’accueillir et l’inviter à la suivre dans la maison. Très rapidement, la jeune sorcière se rend compte qu’elle doit réparer les objets de la maison, qui sont tous dans un état de délabrement avancé. Mais quand elle veut quitter la maison, les objets l’en empêchent. Elaine doit alors faire appel à toute sa ruse pour réussir à s’enfuir de sa prison.
Trois nouvelles aventures d’Elaina et, comme pour les précédents opus, c’est toujours un plaisir de la suivre dans ses pérégrinations.
La première histoire fait référence de manière indirecte aux Pays Bas, qui a été le premier pays au monde à légaliser le mariage pour tous, a travers l’histoire d’amour atypique de la princesse Chocolat tombée amoureuse d’une chevalière du royaume.
La seconde histoire est beaucoup plus triste, même si la fin se révèle moins noire, et on ne peut qu’être touchée par l’histoire et les malheurs d’Elise, dont la différence provoque le malheur. On ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec notre monde, où il faut se couler dans le moule pour passer inaperçu et ne pas attiser la haine.
Pour le troisième chapitre, j’ai plus imaginé une inspiration venue de la Belle et la Bête, le dessin animé de Disney, avec les objets dotés d’une conscience et d’un désir de vengeance envers les humains qui les abandonnent s’ils sont à peine abîmés. A travers ce chapitre, l’auteur fait l’apologie du recyclage et nous montre que réparer des objets, c’est toujours mieux que de les jeter.
Comme pour les précédents tomes, j’ai vraiment envie de découvrir quels pays Elaina va parcourir et les rencontres qu’elle va faire. La jeune femme montre de plus en plus sa gentillesse et aide toujours ceux qu’elle rencontre, quitte à leur abandonner les gains qu’on lui offre afin d’aider ceux qui en ont besoin.
