Mao Mao est une apothicaire accomplie à seulement dix-sept ans. Elevée dans le quartier des plaisirs, elle a été enlevée et vendue comme servante au palais impérial. Affectée au quartier des femmes, elle y apprend les tâches inhérentes à sa condition, mais elle ne peut s’empêcher d’écouter ce qui se passe autour d’elle.
Quand elle apprend que tous les bébés, héritiers potentiels, qui naissent dans le quartier meurent mystérieusement au bout de quelques mois à peine, elle se pose des questions et, très rapidement, prend conscience de la cause. Elle s’ingénie donc à faire passer le message aux deux concubines principales de l’empereur et elle parvient à sauver l’un des deux enfants.
Mais elle a été repérée par Jinshi, au service de l’empereur, et elle obtient le statut de suivante et goûteuse personnelle, attachée à la maison de l’une des favorite de l’empereur. Jinshi tente de la séduire afin de s’assurer de ses services, mais Mao Mao reste indifférente à ses tentatives, ce qui frustre le jeune homme à qui personne n’a résisté jusque-là.
Ce premier volume de Les Carnets de l’apothicaire nous expose un monde bien souvent méconnu par les occidentaux : le quartier des femmes de la cité impériale. En suivant Mao Mao, on apprend très vite beaucoup de choses, on découvre le début de quelques intrigues, et on se rend compte que la jeune fille est très douée dans son art d’apothicaire. Le passage sur l’aphrodisiaque le prouve, tout en ajoutant à l’ensemble une touche d’humour très sympa.
Les dessins sont très soignés, et les tenues des différents protagonistes très recherchées. On voit tout le soin qui a été apporté à la réalisation de cette histoire et cela donne un très beau volume, agréable à lire.
Cette série, basée sur une série de light novel japonaise dont l'autrice est Natsu Hyūga, connaît un grand succès depuis sa parution, et j’avoue que j’étais ravie de la voir arriver en France l’année dernière. C’est une très belle découverte et j’espère que les autres tomes seront à l’avenant.
