Alex Claremont-Diaz est le fils de la présidente des Etats-Unis. C’est un jeune homme intelligent et brillant, qui rêve lui aussi de faire carrière dans la politique, sur les traces de sa mère. Son charisme attire tous les regards, et depuis que sa mère est au pouvoir, il est sous le feu des projecteurs en quasi-permanence.
Henri, lui, est le prince d’Angleterre, futur héritier de la couronne. Depuis sa plus tendre enfance, chacun de ses gestes est scruté et la nation attend de lui qu’il se marie et qu’il fasse son devoir : avoir des enfants et s’occuper de son pays.
Alex n’aime pas vraiment Henri, qu’il trouve beaucoup trop collet monté. Henri, lui, semble ne pas l’apprécier non plus, mais tout explose quand Alex, lors d’une soirée, provoque une catastrophe à base de pièce montée détruite à cause d’un excès d’alcool. Une photo fuite dans la presse, et aussitôt les Etats-Unis et l’Angleterre sont sur le pied de guerre : il ne faut pas que la rumeur d’une haine entre les deux jeunes gens se répande. Les deux pays décident alors de donner du grain à moudre aux paparazzis en organisant plusieurs rencontres, officielles et non officielles, entre Alex et Henri, afin que tout le monde puisse se rendre compte qu’ils s’apprécient et que l'entente entre leurs pays respectifs n'est pas remise en cause.
Ce qui n’est pas forcément le cas au début. Mais à la réception du Nouvel An de la Maison Blanche, Henri embrasse fougueusement Alex dans les jardins. Et celui-ci en reste tourneboulé. Lui, qui se croyait hétéro, se rend compte qu’Henri l’attire terriblement, et ça depuis plus longtemps qu’il n’ose se l’avouer. Entre les deux jeunes hommes, une liaison torride s’engage, mettant en péril beaucoup plus que les relations diplomatiques entre leurs deux pays.
Ils sont beaux, ils sont riches, ils sont fils de chefs d’état, bref, ce sont deux garçons très loin de 99% de la population. Quand le décor est posé, on sait que leur vie est loin de celle de la plupart des gens, et il faut avouer que pour le scénario c’est plutôt pratique. En effet, les deux jeunes gens ont très peu de problèmes de transport ou de logement. Leur problème à eux, c’est le fait d’être « fils de ». Ce qui donne une dimension un peu épique à toute l’histoire.
A part cela, c’est une histoire d’amour entre garçons, avec les interrogations habituelles, les avancées, les reculs, etc. Pour les points négatifs, j’avoue que la multiplication des scènes de sexe m’a très vite lassée. La première était attendue, comme le premier baiser, mais les suivantes étaient beaucoup trop redondantes pour être intéressantes.
J’ai reçu ce service presse avec un tote bag et une fausse revue people, et j’avoue que ça m’a fait sourire, tellement ça collait bien au thème.