Jinshi a une requête particulière pour Mao Mao. Il lui demande en effet de le maquiller afin de le rendre méconnaissable pour se rendre à un mystérieux rendez-vous en ville. Mao Mao s’exécute, et fait bien plus que de le maquiller. Elle transforme sa silhouette avec du rembourrage, insère du coton dans ses joues afin d'en modifier les contours et envoie quérir des vêtements de paysans qui ont déjà été portés. Le parfum de Jinshi trahirait son rang, et il doit donc être recouvert par d’autres odeurs, au grand dam du jeune homme.
Une fois le déguisement finalisé, il demande à Mao Mao de l’accompagner au moins jusqu’au Palais Vert de Gris. Cette fois, c’est la jeune fille qui doit être habillée pour ne pas être reconnue, et elle revêt des vêtements de jeune fille de bonne famille, ce qui lui permet de se faire passer pour la maîtresse de Jinshi et lui pour son serviteur. Pendant le trajet, il interroge Mao Mao sur son père, et s’étonne de découvrir qu’il est médecin mais aussi eunuque. Mao Mao lui apprend qu’il a même étudié en Occident, preuve de ses talents exceptionnels en médecine : seuls les meilleurs étaient choisis pour se rendre en Europe afin d’y étudier.
Mao Mao rend visite à son père, puis à une ancienne courtisane dont on apprend la triste histoire. Alors qu’elle est à son chevet, une autre courtisane prévient Mao Mao que l’homme aux lunettes est dans les parages et qu’elle ne doit pas sortir.
Dans ce tome, on en en apprend un peu plus sur le passé du père de Mao Mao, mais on se pose de plus en plus de questions sur les mystérieuses activités de Jinshi qui semble connaître l’homme aux lunettes qui effraient tant Mao Mao.
Les différentes intrigues commencent à s’entremêler et c’est vraiment jubilatoire de suivre les pensées de Mao Mao qui recherche toujours les solutions aux mystères qu’on lui soumet, et là on se demande si la mystérieuse herboriste est une personne de confiance ou pas.
La fin du tome donne très envie de lire la suite, car on y laisse Mao Mao dans une situation pas très confortable. Une nouvelle réussite pour cette série qui n’en finit pas de me réjouir.