Ce tome s’ouvre sur les souvenirs de l’homme au monocle. On y apprend qu’il est incapable de voir les visages des gens qui l’entourent, à de rares exceptions près. Ceci lui pose des soucis dans la vie quotidienne, et il doit s’adapter quand il travaille. On y apprend sa passion pour le jeu de go et le shogi, et comment il l’a entretenue en rencontrant régulièrement une courtisane qui était encore meilleure que lui à ce jeu. Jusqu’à un drame terrible qui a plongé sa vie dans le chaos.
Retour au présent où il doit se rendre au palais Vert-de-Gris afin d’y acheter la courtisane de son choix, suite à sa défaite face à Mao Mao. On apprend au passage qu’il est bien le père biologique de Mao Mao, mais qu’elle refuse de l’approcher plus que nécessaire car elle estime qu’il n’est que cela dans sa vie : son père biologique.
Quelques jours plus tard, Mao Mao reçoit un colis de la part de Mei Mei qui contient une lettre et un voile. Elle endosse alors sa tenue de danseuse et monte sur les remparts afin de tenir sa promesse : danser pour une courtisane qui quitte le Palais Vert-de-Gris. Elle est surprise par Jinshi qui a été prévenu que la jeune fille avait été vue en train d’escalader la muraille. Inquiet pour elle, il est venu la rejoindre, mais en la surprenant elle bascule et manque de tomber de la muraille, rouvrant sa blessure à la jambe.
Alors, un peu moins de péripéties dans ce volume, mais des révélations très intéressantes sur le passé du père de Mao Mao. J’ai trouvé très intéressante la représentation qu’il a des gens qui l’entourent, les visages étant remplacé par des pions de shogi.
On n’apprend rien de plus sur la mystérieuse mission de Jinshi, mais on peut se rendre compte qu’il s’attache de plus en plus à Mao Mao, de manière presque obsessionnelle. Ce qui amène quelques situations amusantes.
La fin du volume est très mignonne avec l’histoire du chaton qui, je pense, reviendra dans les prochaines aventures de Mao Mao.