Les Chroniques de l'Imaginaire

Lonely World (Lonely World - 3) - Iwatobineko

Bulb a dû effacer la mémoire de Teefer, le golem de communication, afin que celui-ci ne puisse pas donner d’informations aux cônes à propos de Shii, la seule humaine encore en vie dans ce monde post apocalyptique. Shii a dû aussi faire face à la destruction d'Ariadne, un golem nourricier à qui elle s’était très vite attachée. Trop endommagé, le golem n’était pas réparable, et a préféré être entièrement détruit plutôt que recyclé.

Les pensées de Shii ne sont pas toujours des plus joyeuses, mais elle se console avec Bulb et Mui Mui, qu’elle considère de plus en plus comme sa famille, même si les golems ne sont pas d’accord. Peu après, ils découvrent un golem fermier et des vachetons, créatures hybrides issues d’un croisement entre une vache et un mouton. Shii aimerait pouvoir les caresser, mais cela lui est interdit. En effet, les animaux seraient abattus car ils risqueraient de tomber malade à son contact.

Cela attriste Shii, mais Bulb l’entraine un peu plus loin et ils ne tardent pas à croiser une femme qui reconnaît Shii et lui annonce être sa mère…

Un troisième tome plein d’émotions et de rebondissements. Shii est de plus en plus consciente d’être la seule humaine encore en vie, et elle cherche toujours des substituts à ce qui se rapprocherait le plus d’une famille.

Mais au-delà de l’aspect émotionnel de l’histoire, ce manga pose des questions éthiques. Comme par exemple, l’industrialisation de l’élevage, avec des vachetons adultes qui ne voient jamais le vrai soleil mais qui sont dotés de casques de réalité virtuelles qui simulent des prairies à l’air libre. Mais aussi avec toutes les tentatives de privations du libre arbitre de Shii par les golems, car chacun a un objectif différent pour la petite fille. Etonnamment, ce sont Bulb et Mui Mui qui sont les plus « sains » pour elle, car ils ne font que la protéger et ne cherchent pas à la manipuler.

J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Shii, car la fin du tome nous laisse sur notre faim.