Asa est une flic de Cielazur qui fait tout pour réussir les missions qu’on lui confie. Alors qu’elle vient tout juste de démanteler un réseau de trafiquants de drogue, elle arrête la fille du maire qui semble être à la tête du réseau, mais se fait aussitôt mettre à pied car elle n’a pas suivi la voie hiérarchique.
Convoquée par sa supérieure, Asa découvre alors que l’arrestation qu’elle a effectuée ne plaît pas dans les plus hautes sphères. Anita, sa chef, lui explique qu’elle est certes une très bonne recrue pour la police, mais qu’elle doit aussi la jouer plus finement et avec plus de stratégie. Discours qui ne plaît pas du tout à Asa.
Une fois rentrée chez elle, Asa décide de s’occuper en faisant un grand ménage dans l’appartement qu’elle partage avec sa mère. Elle découvre, enfoui au fond d’un placard, un carton qui contient des affaires de service ayant appartenu à son père, mort en mission quelques années plus tôt. Dans la boîte se trouve l’arme de service de son père, qui possède un étrange symbole gravé sur le canon.
Asa décide d’en savoir plus et elle se rend à la Citadelle, une frange de la ville interdite d’accès et dissimulée derrière un épais brouillard. C’est là que son père a effectué sa dernière et mortelle mission, et Asa est bien décidé à trouver tout ce qu’elle peut à ce sujet.
Elle va y faire la connaissance de Kenotte, une gamine excentrique mais très attachante, et de Diego qui va lui servir de guide — payant, bien sûr — dans la citadelle.
Premier tome d’une nouvelle série imaginée et dessinée par un auteur français, Sweet Konkrete démarre sur les chapeaux de roues. On y trouve tous les ingrédients qui peuvent faire le succès d’un shonen avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux, un « allié » payant égoïste et cynique à souhaits, les deux flanqués d’une gamine qui collectionne tout ce qui vient de l’extérieur de la citadelle.
Le scénario est, pour l’instant, assez convenu, avec une légère touche de magie mais cela ne coupe pas l’envie de savoir ce qui va se passer par la suite. On veut savoir comment le père d’Asa est réellement mort — et surtout si il est réellement mort — et on se demande comment Diego se débrouillerait à Cielazur, lui qui semble n’avoir connu que la citadelle.
Du point de vue graphique, c’est plutôt pas mal, même si certaines scènes sont assez brouillonnes à mon goût (trop de trames pour symboliser le mouvement des personnages, mais c’est un classique du genre), et on voit bien certaines influences graphiques (One Piece et Cow Boy BeBop entre autres).
Et j’aimerais aussi savoir l’origine du titre qui reste pour l’instant assez mystérieux.