Eight vient d’apprendre des choses importantes sur la mort de son père, mais pas encore toute l’histoire. Son nouvel objectif est de devenir aussi bon que lui et il s’entraine de plus en plus dur pour y arriver. Alors que le professeur Iceman les fait courir et combattre dans une salle équipée de gravité augmenté, il leur apprend qu’une nouvelle mission les attend.
Mais une mission ordinaire. Que les autres groupes ont refusé tellement elle semble facile et n’apporterait rien à leur entrainement et à leurs études. Eight, Hideo et Ayame commencent par refuser, puis décident d’accepter quand ils apprennent que cette mission peut leur apporter quelques points faciles. En outre, Kido avait très envie d’y participer, et on comprendra plus tard que la jeune fille n’a jamais suivi un cursus scolaire normal et qu’elle rêvait de découvrir la vie de lycéenne lambda.
Nos trois compères intègrent donc l’école et doivent s’inscrire chacun dans un club afin de comprendre pourquoi plusieurs élèves se sont attaqués à leurs camarades, sans aucune provocation préalable. Kido choisit l’athlétisme alors qu’elle aurait adoré faire de la gymnastique rythmique. Eight choisi le rugby et Hideo le club de modélisme. En effet, les violences ont eu lieu à travers ces trois clubs et les fautifs n’ont plus aucun souvenir de ce qui a bien pu se passer.
C’est dans un contexte un peu particulier que nous retrouvons Eight et ses amis. Pour une fois, la mission qu’on leur donne semble facile, trop facile, mais ils ne s’en plaignent pas, étant donné qu’ils ont manqué de mourir lors de la précédente.
Ils s’intègrent plutôt vite dans la vie du lycée, et Eight se rend compte que Kido y prend beaucoup de plaisir, car elle n’a jamais connu cela. Quand ils découvrent le pot aux roses, ils sont confrontés une nouvelle fois à l’ennemi mystérieux qu’ils ont déjà combattu auparavant : le groupe dogramagra qui utilisait une nouvelle technologie afin de manipuler les élèves et provoquer des agressions.
Ce sixième tome est, je trouve, encore plus fourni en « fan service » que les précédents. On y voit plusieurs fois Kido nue (ou presque), ses vêtements sont de plus en plus ajustés et transparents et en bonus il y a même une blague sur le maillot de bain qu’elle porte à l’intérieur de la couverture du livre.
Quant à l’histoire, elle est plus tournée vers l’enquête que la bagarre, même si, évidemment, il y en a plusieurs au cours des chapitres. Une fois de plus, on a envie de lire la suite pour savoir ce qu’il va advenir de Eight et ses amis, mais aussi pour découvrir encore plus de choses sur le passé de Kido qui n’a vraiment pas eu une enfance ordinaire.