Jim Hopper a adopté Onze et c’est leur premier Noël ensemble. L’adolescente, curieuse, a fouillé la cave et en a remonté un carton sobrement étiqueté "New York". Elle demande alors à son père adoptif de lui raconter sa vie dans la Grosse Pomme, à l’époque où il était encore un jeune père marié et heureux.
Jim se plonge alors dans ses souvenirs et décide de lui raconter l’enquête la plus étrange qu’il ait pu faire à l’époque. C’était l’été 1977, un été de canicule, alors que New York était une ville en faillite. Les budgets étaient diminués et les équipes de police réduites à peau de chagrin. Un premier meurtre avait été découvert, puis un second, et encore un autre. Chacun des meurtres était sanglant, sauvage, et sur chaque scène de crime une carte blanche, toute simple, avec un symbole.
Jim Hopper avait été chargé de l’enquête, avec son nouveau binôme, l’inspectrice Delgado. Alors qu’ils avançaient dans la recherche d’indices, un ordre venu d’en haut était tombé : un autre service allait prendre le relais, l’équipe pouvait à nouveau se consacrer à leurs autres affaires en cours, les meurtres n’étaient plus de leur ressort. Mais l’arrivée de Leroy Washington, un jeune homme qui racontait des choses aussi étranges qu’effrayantes, les poussa à reprendre l’enquête et pour Hopper, à passer du côté obscur pour plonger dans les bas-fonds de la ville.
Une nouvelle préquelle à Stranger Things, l’une des séries à succès de Netflix. Cette fois-ci, on suit Jim Hopper, le chef de la police, dans une enquête où la violence côtoie le glauque et l’étrange.
Encore une fois, je ne suis pas le public cible de ce genre de publication, et je trouve qu’il y a pas mal de longueurs dans la narration. Certaines scènes sont beaucoup trop descriptives pour des choses inutiles (i.e. qui ne sont pas essentielles à l’histoire), et on a plus l’impression de lire une novellisation d’un film qu’un roman. C’est dommage car cela casse le rythme et j’ai eu parfois du mal à reprendre ma lecture.
Ce que j’ai beaucoup apprécié cependant, ce sont les clins d’œil aux séries de l’époque (Starsky et Hutch par exemple) et les recherches que l’auteur a fait pour coller au mieux à la fin des années 70, que ce soit du point de vue vestimentaire ou musical.
Un roman destiné aux fans de la série qui seront sans doute ravis de découvrir le passé de Hopper.