Hyeon-Su est un adolescent de dix-huit ans qui, à la suite d’un harcèlement scolaire, s’est renfermé sur lui-même et refuse de sortir de sa chambre. Il ne voit plus sa famille et sa mère est contrainte de laisser ses repas devant la porte. Il refuse même de partir en vacances avec eux. Vacances qui leur seront fatales, une rencontre frontale avec un camion ôtant la vie à ses parents et à sa sœur, le jeune homme se retrouve alors seul au monde avec un gros soucis : l’héritage que lui laisse ses parents est faible et il est contraint de déménager dans un petit appartement au sein d’un vieil immeuble.
Là, il décide qu’il se suicidera quand il sera arrivé à la fin de son pécule mais les événements vont en décider autrement. Un jour, sa voisine vient frapper à sa porte mais elle n’est plus vraiment elle-même. Elle s’est transformée en une sorte de monstre affamé et avide de sang et, très vite, il se rend compte qu’elle n’est pas la seule. L’épidémie touche tout le pays et des zombies apparaissent sans que personne ne sache quoi faire.
Ki-oon nous offre ici le premier tome d’un webtoon paru en 2017 qui a connu un énorme succès sur le net au point que Netflix l’a adapté sur sa plateforme. On fait la connaissance de Hyeon-Su qui au premier abord est clairement un anti-héros. Il ignore sa famille, ne l’honore pas quand celle-ci meurt, et ne pense qu’à l’argent qui va lui manquer pour survivre et ne jamais sortir de chez lui. Bref, il est antipathique au possible.
Ce premier tome met donc en place une partie de l’intrigue et quelques personnages. C’est un webtoon d’horreur, donc les zombies sont plutôt moches à souhait et le découpage accentue l’impression d’enfermement qu’on ressent, que ça soit dans la chambre de Hyeon-Su ou dans le reste de l’immeuble une fois que celui-ci est complètement barricadé. Tout en couleur, le dessin se révèle efficace et l'atmosphère est angoissante à souhait.
C’est une bonne introduction pour un webtoon de ce genre et j’avoue que j’ai envie de connaitre la suite !
Un léger bémol dans les premières pages : la police et la couleur d'écriture (rouge) rendent certaines phrases difficilement lisibles.
