Bojji n’est donc pas devenu roi suite au complot de sa belle-mère qui aime pourtant l’enfant de tout son cœur. Mais le plus problématique, c’est la disparition d’Ombre, l’amie de Bojji, qui est introuvable. Bojji va même se rendre dans l’antre de Mitsumata, le familier de Bebin, afin de lui demander s’il sait où se trouve Ombre. Mitsumata ne peut pas lui donner la réponse, mais lui affirme que Bojji a de nombreux alliés méconnus.
Mais on découvre aussi qu’il a des ennemis et qu’il doit se méfier de tout le monde. La reine accepte que Bojji fasse un voyage en dehors de la citadelle, à la seule condition d’être accompagné par Domas son maître d’arme, membre de la garde d’élite, et de Hokuro, un simple soldat qui a repéré le talent d’esquive de Bojji et qui a accepté d’apprendre la langue des signes pour communiquer avec lui. Le voyage, sous bonne garde, réserve bien des surprises.
Un second tome avec beaucoup de petites scènes d’action, et finalement peu de dialogues, ce qui rend certains passages un peu confus à lire et à comprendre.
Mais les cases demeurent très dynamiques, les personnages sont toujours très bien campés, et on assiste à plusieurs scènes de flashbacks qui permettent de comprendre certaines des relations entre les personnages. Pour la reine Hiling, par exemple, on voit tout ce qu’elle a fait pour Bojji quand celui était petit, jusqu’au moment où elle se rend compte qu’elle l’a surprotégé, peut être au détriment de l’évolution du petit garçon. Mais on voit aussi qu’elle a des remords, et qu’elle l’aime sincèrement, même si sa préférence va toujours à son fils de sang.
La réapparition d'Ombre à la fin de l’histoire promet une jolie suite et de nouvelles aventures de ce petit garçon très débrouillard, qui, dans ce volume, a montré d’autres côtés attachants de sa personnalité.
