Une caravane de marchands fait une halte au palais. Ce qui donne l’occasion à toutes les femmes qui vivent cloitrées de pouvoir acheter des accessoires de mode, des vêtements, mais aussi des parfums et du thé. En effet, il n’y a pas de boutique ou de marchand à l’intérieur du palais. Mao Mao en profite donc pour acheter du thé au jasmin.
Des parfums de l’Ouest flottent au-dessus de la cour et Mao Mao se dit qu’elle pourrait sans doute vendre son huile parfumée à la rose. C’est alors qu’elle a une révélation. La majeure partie des parfums et poudres vendus par les marchands de la caravane sont déconseillés aux femmes enceintes. Coïncidence alors que Gyokuyo, une des favorite, l’est ?
Jinshi convoque Mao Mao et lui demande d’enquêter sur des champignons qui causeraient des malaises, voire la mort, sur des habitants de la cour intérieure. Ce que va trouver la jeune fille dépasse ce qu’elle avait imaginé au départ, et c’est une nouvelle investigation qui débute, à la plus grande joie de Mao Mao.
Plus tard, Gyokuyo montre à Mao Mao un nouveau miroir qu’elle vient de recevoir. C’est un vrai miroir, pas un bronze poli, et l’objet fait l’admiration de toutes les servantes de la concubine et Mao Mao se demande comment l’émissaire étranger a bien pu convoyer plusieurs de ces précieux objets sans en casser un seul. En effet, chacune des principales concubines en a reçu un en cadeau. C’est grâce à ce miroir qu’elle va d’ailleurs pouvoir imaginer comment deux jeunes filles ont pu tromper des gardes qui les surveillaient.
Encore un tome que j’ai beaucoup apprécié. Comme d’habitude, de petites enquêtes ou interrogations — Jinshi adore poser des questions étranges à Mao Mao —, avec un arc sous-jacent, cette fois-ci dans la première partie du livre.
L’intérêt de Mao Mao se porte dans ce volume d’abord sur des odeurs et des parfums, avant d’être aiguillée par Jinshi vers les champignons. Mais il faut dire qu’il ne faut pas beaucoup pousser la jeune fille pour s’intéresser à la mycologie car, si elle aime manger des champignons, elle les aime aussi pour leur côté dangereux. C’est en expliquant la dangerosité d’une des espèces qui pousse au palais qu’elle va dévoiler à Jinshi son bras meurtri par un champignon quand elle était enfant, mais aussi par les expériences qu’elle pratique sur elle-même.
Les intrigues sont toujours intéressantes et jamais "gratuites". A chaque fois qu'un nouvel élément est introduit dans l'histoire, on le retrouve sous une forme ou une autre un peu plus loin dans les arcs développés et je trouve ça plutôt malin. Ajoutons à cela certaines planches qui sont juste splendides, et vous comprendrez pourquoi ce manga me plaît toujours autant.
A noter que ce tome était accompagné d’un extrait du roman Les carnets de l’apothicaire, chez Lumen édition, dont la parution a eu lieu le 25 août 2022.