Si on cherche, dans le monde du Neuvième Art, de la longévité dans une série qui a la formule d'un gag par page, il y a tout de même de fortes chances qu'on tombe sur Game Over, qui est une extension de Kid Paddle. Ces deux séries parviennent à nous faire rire régulièrement, avec leurs gags issus tout droit de la culture geek, depuis 1996 pour Kid Paddle, et depuis 2004 pour Game Over, avec le premier tome Blork Raider.
Depuis tout ce temps, il faut dire que la lisibilité est absolument parfaite pour Game Over, avec ces gags qui défilent sans qu'aucune parole ne soit prononcée. Le public est vite tout trouvé, parmi les amoureux des jeux vidéo, notamment les jeux de plate-formes, qui étaient légion déjà en 2004, et qui le sont encore aujourd'hui. Un public qui ne fait que croître donc, avec les anciens lecteurs qui ont vieilli, mais qui ne peuvent que rester accrocs, tant Game Over est une série intergénérationnelle.
Ce n'est pas avec ce tome 21, Rap Incident, que la formule va changer d'un iota : on retrouve toujours des situations cocasses, avec l'avatar, la princesse qui joue particulièrement de malchance ou de stupidité dans ce tome, et les fameux Blorks qui parcourent les planches, sous de nombreuses formes différentes.
Les gags sont encore une fois l'occasion de se moquer, gentiment, de la gente fémimine, mais aussi masculine, avec un côté parfois trop bourrin, qui aurait nécessité un peu plus de réflexion. Certains gags, en fonction de la sensibilité du lecteur, seront encore des pépites, comme cet endroit où il ne faut faire aucun bruit pour atteindre le panneau Exit...
Les dessins sont fidèles à ceux des tomes précédents, avec des couleurs vives, des expressions des personnages à tomber, et une lisibilité parfaite. Les gags sont toujours aussi qualitatifs : cela fourmille encore d'excellentes idées, même avec le tome 21.
Game Over est un rendez-vous avec la culture geek qui devient incontournable, surtout lorsqu'on aime, de près ou de loin, les jeux vidéos.