Les résultats des éliminatoires nationales du YAGP tombent enfin, avec leur lot de bonnes et de mauvaises surprises. Kanade n'a pas su convaincre Oliver Smith, le directeur de l'école du Royal Ballet, où elle espère rejoindre la talentueuse Abigail Nicols. Par contre, elle a impressionné Eugène Garrel, professeur à l'école de danse de Marseille, qui la trouve prometteuse. Il essaie de convaincre la jeune danseuse que son école, qui forme des danseurs complets prêts à danser dans des oeuvres innovantes, lui conviendra mieux que le Royal Ballet, où le répertoire reste très classique.
Nouveau sujet dans ce tome : l'importance du choix de l'école de danse en fonction de ses aspirations futures. Et de ses moyens financiers également, puisque certaines écoles sont nettement plus chères que d'autres...
Dans une deuxième partie du tome, Kanade en vient à s'interroger sur sa professeure, qui semble très liée à Nicols et Garrel alors qu'elle-même ne se produit pas sur scène. Elle découvre que celle-ci a étudié la danse en France, devenant soliste de ballet, avant de revenir enseigner au Japon. Mais aucune vidéo, et même aucun cliché, ne permettent d'admirer la ballerine qu'elle a pu être. Quelques pistes sont données, mais ce n'est pas encore maintenant que nous saurons quels mystères se cachent dans le passé de Nobuko Takimoto.
C'est encore un tome très intéressant, qui aborde nombre de sujets que je n'ai pas évoqués ici, au gré des tribulations de Kanade et ses amis. L'histoire est peut-être un peu moins prenante que précédemment, mais il est vrai qu'il est difficile de rivaliser avec le suspense du concours dans le tome précédent. On n'en dévore pas moins les pages sans s'en rendre compte. Une magnifique série qui se renouvelle en permanence !