Après leur victoire contre un nouveau groupe d’adversaires, Cid affronte le principal adjoint Ruslan Barnett qui se révèle être l’instigateur de la prise d’otages à l’académie. L’homme avoue à Cid qu’il voulait atteindre le sommet mais que sa santé l’en a empêché. Pour tenter de se rétablir complément, il a donc cherché un remède magique, et il a utilisé la mère de Shelly pour ses recherches, à l’insu de celle-ci.
C’est ainsi que Ruslan Barnett a réussi à mettre la main sur « L’œil de la cupidité » qui devait résoudre tous ses problèmes. En tuant au passage la mère de Shelly qui refusait de travailler sur l’artefact, l’estimant trop dangereux à étudier. Il dévoile toute son histoire à Cid, puis à Shadow, avant de l’affronter dans un combat où Shadow fera à nouveau preuve de ses facultés de combattant.
Pour ce quatrième volume, on est toujours sur la lancée des quiproquos qui arrangent bien le pseudo héros. Qui découvre que l’une de ses sbires, Beta, écrit des livres à succès, basés sur les récits qu’il lui a racontés. Elle va même jusqu’à lui en dédicacer un. Dans une langue que Cid ne comprend pas. Ce qui entraine un petit problème de coordination par la suite…
On a droit à une scène de bain qui s’étale sur une dizaine de pages et qui, outre de ravir les fans de jeunes gens dénudés à la japonaise (c’est-à-dire sans que rien de répréhensible ne soit visible, grâce à des artifices somme toute rigolos), nous en apprend plus sur l’épreuve des déesses à laquelle Cid doit participer. Le procédé n’est pas subtil et permet aux deux baigneurs d’admirer à la fois leur plastique, mais aussi leur capacité de joute oratoire tout en donnant des indices sur la suite de l’histoire.
Un tome quatre où on se demande quand même jusqu’où Shadow est prêt à aller pour rester une éminence de l’ombre. L’ensemble reste toujours sympa à lire et donne envie de connaître la suite.