Akira et Kencho vivent leur meilleure vie sur leur toit jusqu’au moment où l’eau vient à manquer. Il n’y a plus d’électricité et par conséquent plus d’internet, et les deux jeunes gens semblent être les dernières personnes vivantes dans ce coin de la ville.
Ils décident de partir pour Gunma chez les parents d’Akira et pour cela décident de se procurer un camping-car, qui sera beaucoup plus sécurisé que la moto qu’ils utilisaient jusque-là. Quand ils arrivent au magasin, ils tombent sur Shizuka, la jeune femme qu’Akira a déjà croisé plusieurs fois et qui a eu la même idée qu’eux : se procurer un camping-car. Ils décident alors de faire route ensemble.
Alors qu’ils se dirigent vers Gunma, un barrage se dresse devant eux. Et, malheureusement pour Akira, le responsable du petit groupe de racaille n’est autre que son ancien chef Gonzô Kosugi qui le harcelait dans son travail. Pour permettre à Kencho d’être soigné et afin d’obtenir de nouveaux pneus pour leur camping-car, Akira accepte de se remettre sous les ordres de son ancien tortionnaire et de travailler deux jours pour lui.
Dans ce tome, Akira se retrouve confronté à son ancien boss, celui qui a causé son burn-out dans sa vie d’avant et qui est toujours ultra toxique. Il est à la tête d’une bande de pillards, même s’il fait croire à tout le monde que ce qu’ils font c’est pour le bien commun, on se rend compte immédiatement qu’il prend toujours autant plaisir à avoir des gens à humilier et à commander.
Plus loin que l’histoire de zombies, toujours en toile de fond, la menace est toujours réelle, nous avons là un épisode sur le côté soumission au travail de certains employés. Mais aussi sur le conditionnement que les gens peuvent subir, que ce soit dans leur emploi ou dans leurs relations familiales. Alors qu’Akira semblait beaucoup mieux dans ses baskets depuis l’invasion zombies, on le retrouve complétement défait quand il retombe sous le joug de son ancien boss.
Cet épisode nous montre combien le passé peut affecter une personne, mais il nous montre aussi que la résilience existe et que surmonter un traumatisme est possible. En tuant des zombies.
