Pour Hirota et Chima, les enquêtes autour de l'apparition des flows s'enchaînent : c'est Kudô, un policier papa d'un petit garçon, qui a fait appel à leurs services... Kudô a du mal à mener de front sa vie professionnelle et sa vie personnelle : il est fréquent que le jeune Takumi reproche à son père de ne pas aller le chercher à l'école... Alors, un flow est apparu, et il se trouve que Kudô a un double qui s'occupe de jouer avec son fils...
Et puis, il y a ce flow qui impacte une ville complète, qui se retrouve sur une île au large... Les habitant sont presque tous évacués, et ce dans le calme, en attendant que le flow daigne se terminer... Et certains habitants sont restés, en attendant un retour à la normale.
Si les émotions des humains déclenchent les flows, certains animaux, comme les chats notamment, ont également cette possibilité. On s'en doutait en suivant Shachô, le chat d'Hirota, depuis le début de la série, et on aura ici un bel exemple de flow, qui tombe particulièrement mal, en pleine fête locale...
Enfin, il y a Hirota et Chima : si on savait que Chima était victime d'un flow, on ne se doutait pas qu'elle avait quelque part une copie, qui a trente-cinq ans... Et si Hirota lui-même cachait des secrets étranges, sur sa présence ici et sur ce travail étrange ?
C'est de très joli manière que se conclut Flow, ce triptyque de Yuki Urushibara qui paraît en France dans la collection Big Kana. C'est avec plaisir qu'on retrouve les dessins d'une grande finesse de ce mangaka, qui nous avait également enchanté avec Mushishi, ou encore le superbe diptyque Underwater. La signature graphique est encore une fois bien présente, fait assez rare pour être signalé.
Au niveau du récit, l'auteur nous donne encore quelques jolis exemples de flows, avant de nous surprendre dans un rebondissement de très belle facture, que l'on ne voyait pas venir. Une fin tout à fait à l'image d'un triptyque avec lequel on passe un excellent moment de lecture !