Le 8 décembre 1900 a lieu la vente d’un secrétaire ancien. Le 22 janvier 1901, la reine Victoria s’éteint et provoque la mélancolie d’Herlock Sholmès, qui cherche un dérivatif à son vague à l’âme en lisant les journaux français. Dans ceux-ci, une affaire a retenu son attention. Le vol d’un secrétaire ancien récemment acquis par un professeur de mathématiques versaillais. Dans le secrétaire, un billet gagnant à la loterie. L’auteur du vol ? Arsène Lupin bien sûr, qui va négocier avec le professeur et aller jusqu’à enlever sa fille pour toucher la moitié de la somme du billet gagnant.
Mais ce n’est pas la seule affaire où Lupin serait impliqué et quand Herlock Sholmès reçoit un appel au secours de la part de Ganimard, il se rend en France afin de coincer le célèbre voleur. Après une rencontre décisive à la gare entre les deux protagonistes, Herlock commence son enquête. Enquête compliquée par Lupin qui s’ingénie à lui mettre volontairement des bâtons dans les roues, avec toute la malice et le machiavélisme dont il sait faire preuve dans ses opérations illégales.
Une nouvelle fois, l’adaptation d’une nouvelle de Maurice Blanc est une jolie réussite. En effet, cette première partie de La dame blonde nous montre l’arrivée d’Herlock dans une série d’affaires que personne jusque-là n’avait eu l’idée de relier entre elles. On y trouve à nouveau l’intelligence du détective et son esprit de déduction, mais qui sont pour l’instant tenus en échec par Lupin, d’une manière plutôt amusante.
Takashi Morita nous montre à nouveau qu’il a très bien saisi l’esprit de Lupin, et qu’il réussit à transcrire les fameuses histoires sous forme de manga addictifs à lire. J’ai hâte de découvrir la seconde partie de cette histoire qui devrait nous apprendre qui est la mystérieuse dame blonde qui semble travailler avec Lupin.
