Les Chroniques de l'Imaginaire

De nous, il ne restera que des cendres (De nous, il ne restera que des cendres - 2) - Kasugai, Akira

Ce tome s’ouvre sur un flashback où on découvre Yû enfant, qui vient d’assister à l’assassinat de ses parents et de sa sœur adorée par un homme dont il n’a vu que le tatouage sur l’épaule.

Toujours à la recherche de cet assassin, Yû infiltre une école afin de mener son enquête. Ses soupçons se portent sur Kurokawa, un professeur plutôt séduisant nouvellement arrivé dans l’établissement. Mais Yû s’est laissé berner. L’homme n’est pas celui qu’il cherche, mais juste un rabatteur pour un réseau de prostitution de mineures. Yû arrive à échapper à la police qui arrête Kurokawa mais c’est pour tomber entre les mains d’un autre assassin caméléon, comme lui.

Beaucoup de rebondissements dans ce tome où, pour une fois, Yû se fait capturer par un autre assassin et où il se trompe de cible. Mais aucun des hommes dont il découvre les tatouages n’est l’assassin qu’il recherche.

Jing est toujours fidèle à elle-même, et cherche à aider Yû comme elle le peut, même si parfois elle est un peu lente à lui donner les informations dont il a besoin pour ses missions.

A chaque nouvelle découverte de tatouages, on ressent la même impatience que Yû : est-ce que cette fois il trouvera l’assassin de sa sœur ?

Ce que j’aime particulièrement dans ce manga, ce sont les antagonistes que rencontre Yû. Ce sont tous des ordures, et ils n’hésitent pas à sacrifier des innocents pour arriver à leurs fins. Ce n’est pas très moral, mais cela permet de bien comprendre toute la violence du monde dans lequel Yû gravite.

Comme pour le premier, la mise en page et les dessins sont très soignés, avec un sens du mouvement très prononcé dans les scènes dynamiques qui compense les moments plus calme où le fond des cases n’est pas tramé.