Ce deuxième tome reprend la suite des conférences du séminaire du psychiatre suisse Jung, qu’il a consacrées, entre 1928 et 1930, à l’analyse des rêves. Considérés comme la preuve de l’existence de mécanismes psychiques inconscients, on mesure dès lors toute la portée de cette thématique dans la sphère psychanalytique et, au-delà, pour la connaissance du psychisme humain.
C’est toujours avec la même érudition, et non sans humour, que Jung s’attache cette fois à décrypter les nouveaux rêves d’un patient déjà évoqué dans le premier tome. Il entend ainsi démontrer un degré de pertinence plus grand de l’interprétation d’une série de rêves plutôt que d’un seul, afin d’infirmer ou de confirmer une hypothèse. Dans cet exemple, le psychiatre voit dans la vie onirique de son patient un mouvement psychique en forme de spirale, dit-il, puisque ce dernier avance et régresse à la fois. Partant de la spirale, il évoque le motif du mandala très présent dans les cultes orientaux que l’on retrouve en Occident à travers le motif du « cercle magique », faisant référence à la ville de Rome qui fut construite à partir d’un premier cercle tracé avec une charrue, autour d’une enceinte sacrée. Quant au mandala du temps, il représente « l’accomplissement à travers la vie ».
Avec l’achèvement de ce livre, le lecteur pourra accéder à l'intégralité du cheminement de pensée d’un des plus brillants psychologues du XXe siècle.