Enfin le tome trois de cette belle série racontant l'amour passionné entre deux personnes totalement opposées : Karel, le robot, et Elle, l'humaine. C'est une course contre la montre que nous raconte ici Kid Toussaint, la course pour ne pas que l'amour entre ces deux êtres ne s'achève plus vite que prévu.
Nous sommes loin de notre monde actuel, c'est une planete explosée, éventrée qui souffre de la guerre entre la robotique et l'humanité.
L'homme n'a rien vu venir, lui le créateur de toute la technologie qui l'entoure. Lui, qui a eu besoin des cherish bots et des méchas, il est temps de trouver un terrain d'entente, et c'est peut-être grâce à Karel et Elle que tout va se dénouer.
Mais pour le jeune couple, il faut avant tout fuir ceux qui veulent les détruire, tel Wal Acto, un terrible chasseur de primes robotisé, en plus de la police soupçonnant Elle d'être une tueuse en série de méchas.
Par dessus tout, il faut faire en sorte que Karel puisse vivre au-delà de cent ans, car son programme indique qu'il va s'éteindre dès sa vingt-septième année. Il s'affaiblit, il faut trouver la solution, le couple fuit et retrouve la région originaire d'Elle, le royaume d'Aquitaine, le temps pour Karel de découvrir Lola, la fille d'Elle, et de retrouver leurs potes Medhi et Dave pour ensuite se rendre en Espagne pour leur dernière chance.
Leur seul but : Madrid où Elle espère repousser la date d'obsolescence programmée de Karel.
Il est agréable de voir une telle histoire d'amour naître de ces bulles. Kid Toussaint me réconcilie avec le monde futuriste malgré le chaos qui y règne. Rien ne manque, les textes sont clairs, il n'y a plus qu'à foncer comme nos deux jeunes héros. L'histoire est haletante et cette course contre le temps accélère le mouvement. Quant aux dessins de Garrido, ils sont magnifiques de couleurs froides et quand ça chauffe, on passe au jaune orangé.
Merci pour cette belle série attachante de trois volumes. Love Love Love est une histoire très réussie, agréable et dynamique, aux graphismes aboutis, nous laissant néanmoins dubitatifs sur le rapport entre Hommes et IA.
