Alors que la compagnie du Chariot combattait du côté des Ligueurs, elle est capturée. Il est fait à Axelle une proposition qu'elle n'est guère en mesure de refuser : se rendre à Londres afin de voler un artefact chez John Dee, l'alchimiste de la reine Elisabeth Ière.
Malgré l'optimisme de Sir Francis Drake, avec qui elle fait équipe, quant à la facilité de leur mission, Axelle est convaincue que ce ne sera pas si simple. Et bien sûr, elle découvre rapidement qu'elle a eu raison de se méfier.
Cette longue nouvelle se déroule en 1593, soit cinq ans après les évènements relatés dans La guerre des trois rois, et on en retrouve certains personnages secondaires. L'ambiance ici est typiquement de cape et d'épées, rappelant l'Alexandre Dumas des Trois Mousquetaires. On reconnaît l'écriture vive de l'auteur, et les amateurs d'histoire apprécieront sa version de la mort de Christopher Marlowe.
J'ai été étonnée de voir qu'une relecture sans doute hâtive avait laissé passer (chapitre La reine pirate) "un poignet de main" là où on attendrait "une poignée de main", mais ce sont des choses qui arrivent, et qui sont faciles à rectifier, surtout au format électronique. Et de toute façon, ce n'est là qu'un très léger bémol.
La fin ouverte invite à d'autres aventures d'Axelle dans cet univers, et on les attend avec plaisir, même si celle-ci est complète et se suffit à elle-même.
