Les Chroniques de l'Imaginaire

The Yakuza's Guide to Babysitting (The Yakuza's Guide to Babysitting - 2) - Tsukiya

Grâce à Kirishima, Yaeka accepte d’aller rendre visite à sa mère à l’hôpital. Celle-ci, plongée depuis de longs mois dans le coma, n’est pas en mesure de réagir à la venue de sa fille, et c’est la première fois depuis longtemps que Yaeka lui rend visite. La petite fille lui a fait un dessin pour l’aider à vaincre les mauvais dieux, et la scène des retrouvailles émeut tout ceux qui y participent.

Alors qu’ils vont à la boutique de l’hôpital, Kirishima et Yaeka croisent Aoi, l’ancien premier lieutenant du père de Yaeka, qui a quitté le clan pour élever son fils. Aoi a été le référent de Kirishima et lui a appris tout ce qu’il sait du clan et des yakuza.

Dans la suite du volume, on découvre qu’Ohagi, le chat de Yaeka, est un petit animal aventureux. Sa curiosité le pousse à fouiller des cartons où se trouvent des antiquités et il se retrouve enfermé dans l’un deux. Quand Yaeak se rend compte de la disparition de son chat, tous les yakuza se mettent à sa recherche.

Puis Sugihara, l’apprenti de Kirishima, est désigné pour garder Yaeka pendant une absence du boss. Il tient absolument à se rapprocher de l’enfant pour ne pas être « le type toujours avec Kirishima », mais il faut bien avouer que ses tentatives ne sont pas couronnées de succès…

Ce manga est typiquement du genre « slice of life » (tranche de vie), mais chez les yakuza. On y suit Kirishima dans son travail quotidien de baby-sitter et on assiste au développement de sa relation avec Yaeka, la fille de son boss. Chaque histoire développe un aspect de leur relation, et c’est très vite que Kirishima s’attache à la fille de son boss.

S’il y a des passages ultra mignons, il ne faut pas oublier que Kirishima est un vrai yakuza et qu’il n’hésite jamais, quand Yaeka n’est pas dans les parages, à jouer de ses poings et à terrasser ses adversaires.

L’humour est omniprésent, ce qui fait oublier le côté violent du monde où évoluent les yakuza. Mais la violence en elle-même est peu montrée, le mangaka préférant mettre en scène le « juste après » des déchainements de violence de Kirishima, qui se traduit souvent par l’humiliation de ses adversaires. Si on comprend que le jeune homme a pu tuer des gens par le passé, on ne le voit pas du tout dans l’histoire qui se déroule sous nos yeux. Mais tout le monde s’accorde à dire qu’il faut s’en méfier, car il est capable du pire. D'ailleurs son surnom est "le démon", ce qui veut tout dire.

J’aime beaucoup cette série, que je trouve à la fois rafraichissante et originale. La combinaison de deux mondes très différents, entre la violence de la vie de Kirishima et la douceur à laquelle il s’astreint pour garder Yaeka, donne une saveur assez particulière à ce manga. J’ai très hâte de découvrir la suite !