Boji est devenu l’élève de Despa, le frère du roi des enfers, qui s’emploie à lui apprendre des techniques secrètes que le petit garçon pourra maîtriser au cours des combats.
Pendant ce temps, le miroir tente de faire ingurgiter une étrange potion à Daida, le frère de Boji. Ce que ne sait pas Daida, c’est que la potion n’est pas une simple potion de puissance, mais une potion de résurrection. Et quand le miroir, aidé de Apeas, arrive à faire ingurgiter la potion au jeune homme, c’est le roi Bosse qui prend place dans le corps de son fils.
Au début de ce tome, on découvre qui se cache dans le miroir et j’avoue que, pour le moment, ça ne nous avance pas à grand-chose. Dans ce volume, on a le plaisir de voir que Boji, outre ses talents d’esquiveur, a aussi des talents de combattant. Talents qu’il a acquis à force de travail auprès de Despa, son instructeur. Et même si c’est assez iconoclaste, l’enseignement qu’il a reçu porte ses fruits. Il est capable de se sortir seul d’un combat, même contre quelqu’un de plus costaud que lui. Rappelons qu'à la suite d’une malédiction — dont il ignore tout — Boji est totalement dépourvu de force physique.
J’avoue que cela fait plaisir de voir que le petit garçon est de mieux en mieux armé pour survivre et peut être récupérer un jour son royaume. Et qu’Ombre ne le quitte plus, et qu’il est toujours prêt à l’aider. Boji prend de l’assurance, et comprend que même avec toutes les faiblesses qu’on lui reproche, il peut faire quelque chose. Et c’est très important pour lui.
Mais les intrigues à la cour ne sont pas à prendre à la légère, et j’ai très envie de savoir ce que va faire le roi Bosse ressuscité (pour l’instant il veut tuer la reine…) et la fin du tome nous promet de l’animation du côté de la porte des enfers…
