Revenu une nouvelle fois à son époque, Démétrios fait découvrir le catch à Platon, et a aussi l’idée de raconter une histoire en la peignant sur les vases qu’il façonne. Platon lui propose alors de faire une démonstration de catch lors des jeux de la ville, en mélangeant théâtre et combat. C’est un véritable succès. Mais à peine la démonstration terminée, Démétrios reçoit un message d’Appolonia. La jeune femme lui annonce que les jeux organisés à Tritonia ont tourné au désastre.
En effet, son père, le patriarche, a voulu concurrencer les jeux olympiques et s’est lourdement endetté auprès du village voisin pour organiser des jeux qui n’ont pas eu le succès escompté. Le village est donc condamné à payer un lourd tribut et la misère règne. Démétrios tente alors de convaincre les habitants et le patriarche que le catch pourrait les sauver. Mais, malgré le soutien d’Appolonia, il échoue. C’est alors qu’il est transporté à nouveau dans le Japon moderne et qu’il arrive au tout début d’une représentation théâtrale.
Dans cet épisode, Démétrios doit trouver une solution pour sauver son village natal alors que le patriarche l’accuse de tous les maux qui les frappe, alors que ce sont ses mauvaises décisions qui ont conduit le village dans une extrême pauvreté.
Avec le nouveau voyage du jeune homme dans le Japon moderne, on se rend alors compte qu’au fil du temps, les récriminations des anciens n’ont guère changé en plus de deux mille ans. Ils refusent les choses modernes, accusent les jeunes de tous les maux, et estiment que, puisqu’on a toujours fait comme ça, pourquoi changer ?
Dans cet épisode, on découvre aussi l’art du kabuki, le théâtre épique ancestral japonais, qui donne de nouvelles idées à Démétrios pour sauver son village. C’est très intéressant de voir combien le kabuki et le théâtre grec ont de choses en commun et comment Démétrios imagine s’en servir pour tenter de sauver son village natal.
A la fin de ce volume, une interview entre Mari Yamazaki et Chica Umino nous donne un aperçu du travail croisé des deux mangakas et comment elles se sont alimentées intellectuellement l’une et l’autre.
