Des bruits réveillent Raymonde et Suzanne, la fille et la nièce du Comte de Gesvres. Les deux jeunes filles se précipitent et tombent nez à nez avec un voleur qui s’enfuit par le balcon et file dans les jardins. Un peu plus loin, elles découvrent aussi leur père évanoui et Jean Daval, son secrétaire, mort dans la même pièce. Raymonde s’empare alors d’un fusil et tire sur la silhouette en train de s’enfuir dans le jardin, qu’elle réussit à atteindre. Mais malgré d’importantes recherches, l’homme n’est pas retrouvé.
Commence alors une enquête où un lycéen, Bautrelet, joue un rôle important. En effet, l’adolescent a toutes les capacités de déduction utiles à un détective, dont il se sert allégrement, et il est un grand admirateur de l’inspecteur Gannimard. Assez vite, ils découvrent que c’est Arsène Lupin qui est derrière ce qui semble être un cambriolage raté. Mais toujours aucune trace du voleur ou de son corps alors qu’il est impossible qu’il ait pu quitter l’enceinte du château.
Après bien des péripéties, le corps d’Arsène Lupin est enfin retrouvé…
Première partie de l’adaptation de l’aiguille creuse où on fait la connaissance d’un adolescent débrouillard, intelligent et retord. Il arrive en effet à s’introduire là où il n’est pas censé pouvoir le faire, et sa logique semble à toute épreuve. Même si sa façon de réfléchir n’est pas des plus académique, cela semble fonctionner puisqu’il découvre plusieurs faits et surtout preuves qu’Arsène Lupin n’a pas raté son cambriolage.
Il y a des rebondissements, des choses à découvrir encore, des meurtres, une enquête qui piétine pas mal, mais la galerie de personnages est, comme d’habitude, très intéressante. C’est une nouvelle fois une adaptation réussie de l’œuvre de Maurice Leblanc en manga. Il y a deux autres tomes qui complètent celui-ci, et le mangaka nous promet des révélations fracassantes afin d’expliquer une partie des mystères qui entourent le château du Comte de Gesvres.
