Ivre, Remy Burke accepte un jeu de cache-cache à l’échelle d’un pays. Son adversaire ? Abhik Lee, un joueur doué mais qui, pour une fois, sous-estime son adversaire. L’enjeu ? Les souvenirs de Remy. Tous ses souvenirs. Le terrain de jeu ? La Thaïlande. La partie débute à Bangkok en 1938 et Lee a un mois pour dénicher Burke. Si il y arrive, les rôles s’inversent et que le meilleur gagne.
Sauf que Remy, après un court moment de sidération, s’avère être un adversaire coriace. Bien que trop facilement reconnaissable avec sa haute taille, son physique et ses manières d’Occidental, il est déterminé coûte que coûte à ne pas se faire prendre. Jouant son va-tout, il s’élance sur les routes du pays afin d’échapper à son adversaire qui a touché une main d’atouts très intéressantes. Composée de haut fonctionnaires, de membres de la police et autre dignitaires qui doivent des faveurs à la maison des Jeux, Abhik Lee déploie un immense réseau pour piéger Remy. Qui ne se laisse pas faire.
J’ai largement préféré ce second tome de La maison des Jeux. Je me suis sans doute habitué au style de narration, que je n’avais pas trop aimé dans le premier tome, et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette course poursuite qui se révèle par moment haletante.
On apprend peu de choses sur Remy au cours du jeu. On sait que c’est un joueur aguerri de la Haute Loge, qu’il gagne souvent, et surtout qu’il ne comprend pas pourquoi il a été défié par Lee. Mais il s’avère être intelligent et coriace et on découvre sa capacité d’anticipation lors de la dernière partie du livre, ce qui prouve qu’il est un excellent joueur.
Cette Maison des Jeux se révèle toujours aussi intriguant. On y retrouve Thene (le personnage principal du premier volume), mais on ne sait toujours pas quel but exact est poursuivi par les dirigeants de la Haute Loge.
La traduction est excellente et la couverture toujours aussi chouette. Vivement le troisième et dernier volet de cette série !