Les Chroniques de l'Imaginaire

Le tigre de feu de Batavia (L'école volante des aventuriers - 1) - Thilo

Belle Pompadour a été accepté à l’école volante des aventuriers. L’adolescente est très excitée et folle de joie. Seuls quelques élèves sont acceptés chaque année, et ce sont souvent des enfants d’anciens aventuriers (ce que ne sont pas les parents de Belle). Mais dès le premier jour, rien de se passe comme elle l’imaginait.

Dès le premier jour, Belle écope d’une retenue pour être arrivée en retard à la cérémonie d’accueil des élèves. En guise de punition, pas de première excursion pour elle ! Elle est reléguée dans un vieux grenier en compagnie de trois autres élèves de l’école : Olivier, un jeune nerd très curieux fan d’énigme et de bricolage, Oni qui peut parler aux animaux et son suricate Anubi et Connor qui sait garder son calme en toute circonstance et crocheter n’importe quelle serrure. Ils doivent ranger et dépoussiérer le grenier, mais rien ne se passe comme prévu. Ils apprennent que le légendaire Tigre de Feu a été volé, et qu’il manque un rubis pour déployer tout le potentiel de l’arme.

En fouillant dans les archives, ils découvrent où pourrait se cacher le rubis… Et décident de partir à sa recherche.

Si vous voulez de l’aventure qui va à 100 à l’heure, vous avez le bon livre entre les mains. Les rebondissements s’enchaînent aussi vite que les zeppelins se propulsent à travers les cieux pour bondir d’un lieu à l’autre. A vrai dire, j’ai trouvé cette facilité très lassante, d’un claquement de doigt le petit groupe arrive à se déplacer partout dans le monde sans perdre de temps.

Le petit groupe est très archétypal et pour l’instant je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul d’entre eux. Les situations qui s’enchainent sans temps mort sont plus que rocambolesques, et même si les adolescents sont très intelligents, il y a pas mal de facilités dans le scénario pour les sortir du pétrin où ils se fourrent. Et je trouve ça un peu dommage, on a l’impression que l’auteur fonce pour terminer l’histoire sans chercher à développer autour.

Il faut savoir que l’histoire est tirée d’une attraction d’Europa-Park (ce qui n’est indiqué nulle part) et c’est donc un ouvrage de commande. Cela dit, il est très bien fait, la couverture est exactement la même que dans le pays d’origine (Allemagne), et l’intégralité des pages sont décorées avec un fond qui rappelle une rose des vent, ainsi qu’avec des illustrations en couleurs.

Pour l’instant, je reste donc mitigée sur cet ouvrage, mais je dois rappeler que je ne suis pas la cible première de ce livre et qu'il a tout de même quelques atouts pour plaire aux plus jeunes.