Alors qu’ils étaient en route pour l’extrémité la plus au Nord du Japon, le petit groupe tombe… en passe d’essence. Akira se rend compte que la ville qu’ils veulent rejoindre se trouve à 246 km et se souvient que l’une des entrées de sa liste est : faire un spartathlon. Le spartathlon est une course d’ultrafond de 246 kilomètres, qui tire son origine du parcours d’un messager athénien lors de la bataille de Marathon en -490 avant JC.
Après une conversation animée, ils décident tous de tenter l’aventure. Après tout, l’important est d’essayer, non ? Après un parcours où chacun d’entre eux va se dépasser — bien aidé sur la fin par une horde de zombies sortie d’on ne sait où —, ils arrivent à l’extrémité Nord du Japon où ils ont la chance de voir une aurore boréale.
Alors qu’ils sont épuisés, ils découvrent un hôtel allumé où un drone les survole et leur ouvre la porte in extremis avant l’arrivée des zombies. Quand ils entrent dans le hall, ils sont accueillis par des robots. L’hôtel fonctionne en effet sans aucun humain, juste par le biais d’une intelligence artificielle. Akira en profite pour cocher encore quelques cases de sa liste et, cette fois ci, le plus grand danger ne se trouve pas en dehors du bâtiment, mais à l’intérieur.
Un tome dans lequel Akira arrive à cocher plusieurs cases importantes de sa liste. J’avoue que j’ai beaucoup aimé la partie dans l’hôtel, avec l’interrogation sur notre avenir face aux IA qui prennent la place des humains, et peuvent réaliser les taches les plus ingrates. On y trouve aussi une réflexion sur l’implantation d’une pseudo conscience dans un robot et ses limites.
Il y a toujours un côté très amusant dans cette liste à cocher, contrebalancé par l’horreur des zombies qu’ils croisent absolument partout.
Un chapitre supplémentaire a été inséré à la fin du volume pour faire la promotion du manga Alice in borderland, un autre manga du scénariste, qui a été adapté sur la plateforme Netflix en 2020.
J'aime toujours autant ce manga dont la qualité ne se dément pas au fil des chapitres.