Les parents de Jim Hawkins tiennent une modeste auberge en bord de mer. Un jour, un nouveau client demande une chambre et s’installe pour un séjour qui va durer un certain temps. C’est un ancien marin, alcoolique, assez taciturne, mais qui se lie un peu avec le jeune garçon à qui il promet un petit salaire s’il surveille pour lui les allées et venues autour de l’auberge. Jim, plein de bonne volonté, accède volontiers à sa demande, tout en se posant des questions.
Quand le marin meurt d’une attaque d’apoplexie à la suite de la visite d’anciens comparses, Jim et sa mère fouillent son coffre et y découvrent, outre une belle somme d’argent, un document scellé. Il s’avère que c’est la carte au trésor du capitaine Flint, sous l’égide duquel le marin a servi. Jim en ayant parlé au docteur Liversey et au seigneur du bourg voisin, ceux-ci se mettent en tête d’affréter une goélette et d’engager un équipage afin d’aller à la chasse au trésor.
C’est ainsi que Jim fait la connaissance de Long John Silver, le bosco unijambiste de l’Hispanolia, du capitaine Smollett et d’un équipage haut en couleur. Le début du voyage se passe bien, mais un soir, alors que Jim est caché dans un tonneau de pommes, il assiste à une conversation entre Long John Silver et plusieurs membres d’équipage. Il apprend que Long John et ses comparses veulent s’emparer du trésor une fois qu’il sera découvert et éliminer tout ceux qui se mettraient en travers de leur chemin.
Jim en informe aussitôt le capitaine Smollett, le docteur Liversey et le seigneur qui décident de ne pas opérer un demi-tour afin d’éviter la mutinerie immédiate. Sur leurs gardes, ils abordent enfin sur l’île où ils savent que Long John va tenter de prendre le pouvoir sur leur expédition.
L’île au trésor est un classique de la littérature d’aventure et c’est un plaisir de le découvrir en version originale. De nombreuses notes parsèment le texte en français, pour expliquer les termes maritimes (en particulier l’architecture de la goélette), mais aussi rappeler qui étaient les pirates ou corsaires de l’époque qui ont servi de référence à l’auteur.
J’avais lu ce roman quand j’étais petite, et j’ai pu me rendre compte que j’en avais gardé un très bon souvenir. La redécouverte a été un très bon moment de lecture, et je le conseille à tout ceux qui aimeraient le lire en VO, on peut alors se rendre compte du travail d’adaptation qui a été fait sur le texte original.